Insane cravy

Ecrivain : J.L Delacroix

Auto édition

Parution :Le 21 septembre 2020

Genre :  policier, thriller, chirurgie, manipulation, sexualité

Page : 161

Résumé :

Catherine Scarhide est atteinte d’une étrange forme d’analgésie congénitale qui la prive de toute douleur et de toute sensation physique. Sous l’emprise d’un père autoritaire et obsédé par la perfection, elle a l’impression de ne pas exister. Durant son adolescence, sa quête identitaire sera marquée par la découverte de son corps, de sa sexualité, des sentiments amoureux et du mystère qui entoure la famille Scarhide.

Mon avis :

Jean Laurent Delacroix a été élevé dans l’univers de Final Fantasy et la littérature, féru de cinéma, de comics et de séries à suspens, je suis passionné par la puissance de l’écriture depuis l’enfance. Au travers de récits surprenants et originaux, il invite les lecteurs à explorer la beauté et la monstruosité de l’humanité, à la manière d’une longue-vue qui porterait à la fois sur le récit et sur nous-mêmes.

Merci à l’auteur pour l’envoi de son roman et de sa confiance, je suis vraiment navré pour le retard de la lecture.

Le début du roman est vraiment très lent et au début j’ai eu vraiment de mal avec l’histoire.

On commence l’histoire avec Catherine enfant qui elle souffre d’une analgésie congénitale, une rare anomalie, qui fait qu’elle ne peut sentir ni les sensations ni les émotions. Elle va vivre comme nous, aller à l’école mais dès qu’elle va se blesser son père, va être violent et la réparer car il est chirurgien plastique. Elle nous livre ses pensées tout au long de sa vie. J’avoue avoir vraiment trouvé le comportement du père très malsain. Je n’étais pas à l’aise avec ça.

Il y a pas mal de personnages que Catherine rencontre et qui essaye de la mettre en confiance malheureusement la plupart sont méchant, ce que je trouve assez dommage car déjà que le personnage a très peu confiance en elle, je trouve que justement cela l’enfonce encore plus.

Et certaines choses ne font sens que par les découvertes de Catherine dans le quart final. L’auteur m’a tenue en haleine dans les derniers chapitres. Et j’en reviens encore une fois, à la fin que l’auteur a pour moi savamment réussie. C’est dérangeant, déroutant et tout s’éclaircit… au niveau de l’intrigue !

Citation

« Le policier referma la porte soigneusement et l’abandonna à son sort. Elle monta dans sa chambre, puis s’assit sur un lit quelques instants… Tout d’abord, elle vociféra contre Matthew. Pourquoi ne comprenait-il pas son état d’esprit ? N’avait-il rien vu ce soir ? Était-il aveugle à sa souffrance ? Mais quelle souffrance ? En avait-elle parlé ? Elle reconnut que le nom d’Édward n’avait jamais franchi le seuil de ses lèvres, mise à part pour les présentations formelle. Mais qu’importait…Pour l’heure, Catherine Crow hantait son esprit… Elle possédait donc le même nom qu’elle ! Mais quel secret dissimulé cette famille Crow ? ! Il fallait en avoir le cœur net… »

Ma note : 3/5

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ANA

Ecrivaine : Belinda Bornsmith

Maison d’édition : Cyplog

Genre : fantastique, romance contemporaine, monde post apocalyptique

Parution : Le 28 mai 2021

Page : 361

Résumé :

En quelques secondes, une vie peut s’effondrer et ne plus se résumer qu’à un sentiment de désespoir, d’impuissance et de regrets. Kelsie en fait la brutale expérience un soir d’octobre. Tout ce qui lui importe désormais est de rejoindre sa mère, qui vit sur la côte Est, et de se réconcilier avec elle. Accompagnée de Curt, son meilleur ami, et du chien de ce dernier, la jeune femme se lance dans un périple dangereux à travers un pays dévasté, où seule la loi du plus fort prévaut. Quand, dans des conditions brutales, sa route croise celle du capitaine Josh Turner et son unité, leur attirance est immédiate et d’une intensité surprenante. Et lorsque militaires et civils décident d’unir leurs forces pour atteindre leurs destinations respectives, cette relation va prendre une tournure bien plus profonde, au milieu d’un terrible chaos. Une rencontre malheureusement condamnée dès le départ. Car au bout du chemin, tous deux savent… qu’aucun avenir n’est possible entre eux.

Mon avis :

Belinda Bornsmith est auteure de romance. En 2009, elle reprend un manuscrit qui sommeillait sur son ordinateur « La Confrérie des Ombres : Le Chaos », une romance paranormale. Elle le retravaille et poursuit son écriture, tout en diffusant un chapitre par semaine sur son site. Suite aux nombreux avis positifs, elle saute le pas et fait le choix de s’auto-éditer en 2010, puis enchaîne sur une série érotique vampirique « Dans la Chaleur de la Nuit ». Depuis 2012, elle est publiée aux Éditions CyPLoG et continue sa carrière d’écrivain en explorant différents genres. Ses romans New Adult, « Pari risqué » (2015), « Rainbow » (2018) et « Pari osé » (2019) rencontrent un beau succès auprès des lectrices.

Situées dans le Sud de la France, les éditions CyPLoG reposent sur une ligne éditoriale basée sur la romance qui se décline en différents sous-genres :

Historique,
 → Fantastique,
 → Contemporain,
 → Suspense,
 → New Adult,
 → Gay/Ménage

Je remercie la maison d’édition pour l’envoi de son roman ainsi que pour sa confiance.

J’ai connu l’auteur pour son roman Pari risqué qui est une romance avec des scènes sexuelles.

Pour se roman nous la retrouvons dans un autre genre qui est le monde apocalyptique avec quand même une légère romance et attirance sexuelle avec une scène torride évidemment.

Ce thème nous remet en question sur comment nous on réagirai si ce scénario devait un jour arriver. Est ce que l’on irait voir nos proches ? Est ce que l’on s’isolerait à attendre ? Ou se suiciderait ton pour éviter de mourir autrement?

Il se passe énormément de choses, un road trip, des rencontres mais aussi des sauvetages, fusillades etc.

J’ai hâte de savoir ce que va donne le deuxième tome, un univers vraiment encore plus apocalyptique je suppose vu la fin que l’on a eu.

Citation tome 1

« Kelsie avait le regard perdu sur le paysage plat qui s’étendait devant elle. Cela faisait deux bonnes heures qu’ils roulaient sans avoir croisé âme qui vive. Quand Gérald Foster avait prononcé son discours qui avait changé la face du monde – en sursis, à présent -, une sorte de torpeur s’était abattue sur la terre, les gens n’arrivant pas à y croire.
C’était une mauvaise blague ! On leur mentait!
Puis, peu à peu, tout avait changé. La nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre sur la planète entière. »

Ma note : 3/5

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Saga Mirage’s Memories

Ecrivaine : Sandrine Decroix

Maison d’édtion : Editions Heartless

Genre : Fantastique, anticipation, romance, dystopie et saga

Parution du tome 1 : Le 5 mars 2019

Page tome 1 : 277

Page tome 2 : 322

Page tome 3 : 535

Page tome 4 : 566

Page tome 5 : 592

Page tome 6 : 517

Page tome 7 : 625

Résumé du tome 1 :

« À la suite du Grand Bouleversement, la Terre s’est transformée en un désert aride et le génome humain a été modifié. Dès lors, certains Hommes ont muté en êtres surpuissants, dotés de Pouvoirs extraordinaires : les Télépathes. Un conflit éclate alors entre les deux peuples encore en vie sur Terre : les Hommes, restés au rang d’humain et ces fameux Télépathes, doués de ce « Chi ». L’un de ces êtres surpuissants, Amos, aussi appelé « le Maître Télépathe », a une totale emprise sur son propre peuple et n’a qu’une idée en tête : asservir les Hommes.

Mais que cache réellement sa soif de pouvoir ?

L’histoire débute en 3697, au beau milieu d’une guerre des clans, tandis qu’Andrew et ses amis, des Télépathes rebelles, tentent de rejoindre la dernière Cité des Hommes : Mirage. Ils y feront la connaissance de l’énigmatique Darius, le chef de la Cité. Ils se prétendent résistants ? Ils seront ses prisonniers.

Andrew et ses amis parviendront-ils à vaincre Amos et rétablir la paix sur une Terre dévastée ? »

Mon avis:

Sandrine Decroix est une auteur française qui a écrit la saga. Si vous voulez en savoir plus allez voir mon interview qui se trouve juste ici :

Les Editions Heartless ont été crée en 2018, cette maison d’édition se centre principalement sur des thèmes tel que la fantasy, l’épouvante, les thrillers et les dytopies. Parmi, cette maison d’édition, j’ai déjà pu lire la saga « les cœurs pourpres », j’ai commencé « les chroniques de Black River», j’ai lu aussi « Le jour qui ne vient jamais » et j’ai également lu « Envol Funeste ».

J’ai vraiment l’histoire, c’est vraiment une histoire or du commun. Pour le moment, j’apprécie beaucoup le personnage d’Andrew et de Markk.

Dans se premier tome, on apprend surtout sur la cité, sur ce qui a pu se passer, les télépathes, les personnages. Mais vers la fin, l’action s’installe de plus en plus et évidemment la fin nous laisse sur notre faim, on veut en apprendre d’avantages. J’ai bien aimée le fait dans savoir plus encore à la fin, grâce aux annexes. La première annexe parle de la chronologie de l’histoire, la deuxième sur les paysages, la troisième sur les théorèmes et croyances, la 4eme sur le vocabulaire et expression (Merci a l’auteur pour l’envoie personnel du vocabulaire car je dois aller à la fin pour le vocabulaire), enfin on a des illustrations des personnages, pour que l’on puisse mieux s’imaginer les personnages.

Dans le second tome, on en apprend beaucoup plus sur Orianne et son passé. Markk le ténébreux reste toujours aussi mystérieux tout comme Mirage cette citée si énigmatique. Nous retrouvons aussi dans ce tome, surtout au début, des causes qui tiennent à coeur à l’auteure, des problèmes de société, d’écologie etc, de quoi nous poser des questions et nous faire réfléchir sur le futur de notre belle planète terre. Dans le roman, on retrouve de la romance, du fantastique mais aussi du suspense. J’adore avoir toute ses révélations mais j’avoue que j’ai du mal avec les relations hyper rapide avec tout les personnages.

Pour le troisième tome, on se retrouve encore une fois plonge dans notre lecture et à la fin nous ne savons pas comment réagir face à cette fin qui nous laisse complément anéanti. Comme à chaque fois à à la fin du tome, on retrouve la chronologie, ce que signifie les marques de Markk avec des illustrations, les armements avec illustrations, illustrations des personnages, et les arbres généalogiques. Je trouve toujours que cela a une grande importance pour mieux visualiser. Du coup dans se tome, on en apprend énormément sur Markk, mais aussi sur Mirage. Même si encore une fois pour moi tout s’enchaîne un peu trop vite mais l’important c’est apprécier sa lecture et d’être dans le livre.

Pour se quatrième tome, nous avons comme pour les autres tomes, on retrouve un récapitulatif des autres tomes, ce qui permet de pas forcément relire les autres tomes. A la fin on a également des annexes sur la chronologie, sur la faune, les illustrations des personnages, mais aussi des informations sur l’auteur et de ses romans. Ce tome qui fait plus de 500 pages est remplie de rebondissements et on a également une tension pendant tous le tome qui va se poursuivre dans le prochain. Nous retrouvons Dan, Oriane, Markk et Phylis 15 ans après le Second Bouleversement et l’avènement de la Mort elle-même sous les traits d’une personne inattendue. On a toujours des combats, un compte à rebours, de la survie mais on a aussi de l’amour. Deux générations coexistent, l’une pour combattre et instaurer une nouvelle ère pour que la seconde rebâtisse un monde sur des bases saines.

La plume de l’auteur nous transporte encore une fois pour se cinquième tome, le fait que l’on est un résumé à chaque début de tome de ce qu’il c’est passé dans les précédents car même si on ne les lit pas forcément à la suite, on peut se rappeler des détails. Et c’est vrai que à chacun des tomes, il y a pas mal d’informations à retenir, de moments importants, de personnages également. Mais pour se tome en particulier, un message est marqué qui m’a particulièrement touché pour sa nièce. Et celui-ci, est particulièrement dark comme tome, surtout lorsque l’on suit la mort et l’auteur nous avertit en début de tome. On a également beaucoup de voyage, d’actions mais aussi d’amour. Le personnage qui accompagne Nancy est choquant, on ne s’y attend pas du tout, j’ai été assez choqué. Il y a également les révélations de certains secrets auxquels on ne s’y attend pas.

Une lecture qui nous surprend encore jusqu’au bout, chaque tome est intense et addictif à sa manière. L’auteur nous transporte à chaque fois dans son univers pour nous laisser sans voix à la fin.

Au tout début du tome, on a un récapitulatif de chaque tome, qui nous permet de nous replonger dedans sans relire forcément toute la saga. On a également un lexique de vocabulaire, afin d’être vraiment dans le tome. Un avant dernier tome, qui nous laisse vraiment sans voix. Depuis le début, on a un affrontement entre Amos, Gwen, Andrew et Markk mais là tout se superpose et d’autres personnages cachés dans l’ombre jusqu’à présent arrivent dans l’histoire. D’ailleurs cette dualité ombre/lumière est juste parfaite! Même si on est sur l’avant dernier tome de la saga, je trouve qu’il reste encore pas mal de secret à nous dévoiler dans le dernier tome.

Ça y est, c’est la fin de cette saga que j’ai recommencer plusieurs fois par manque de temps mais que j’ai finis, je m’étais dit que j’allais lire un tome par mois et c’est ce que j’ai fait. On apprend enfin sur le passé de Markk qui le hante depuis longtemps, l’histoire des terres immortelles et l’évolution des relations avec les personnages. Dans l’histoire, les personnages vont encore beaucoup subir et du coup renforcés leurs sentiments. Se tome parle surtout d’aller de l’avant de laisser le passé derrière soit, que ce soit au niveau du travail que font les personnages sur eux-mêmes.

En tout cas, je suis contente de quitter se tome avec cette fin.

Et comme toujours, nous avons le droit à des annexes et également un passage de son autre roman «  le cycle du prophète »

Citation tome 1

« Ainsi se trouvait être Mirage : Cité irrémédiablement pleine d’espérance, souffrant dans sa chair de ne savoir mieux protéger ses enfants.
Mirage, dernière des Cités.
Dernier centre de rébellion.
Dernière perspective pour la Terre de retrouver la paix.
Comme dans ces écrits, elle plie mais ne rompt pas.
Seule, au milieu du désert.
Seule face à Amos.
Seule… mais libre !
Pour Andrew, cette cité représentait tout cela en même temps. »

Citation tome 2

« Les yeux perdus dans le vide, Orlane regardait la tombe de sa mère. Elle ne prêtait attention à rien d’autre qu’aux battements affolés de son cœur. Des souvenirs lui revenaient en tête au rythme lancinant d’une mélodie datant d’après son père du Monde Ancien, que sa mère, de son vivant, ne cessait de chanter.
Aussi loin que remonte ma mémoire
Les souvenirs accourent par milliers.
Ces mots si doux, ceux que tu murmurais.
Tu feras toujours partie de mon histoire.
Loin de ton amour et de ta lumière,
Je me suis perdue dans ce désert.
Je t’en ai tant voulu de m’avoir laissée
Pourtant, je n’ai pas cessé de t’aimer »

Citation tome 3

« Une lueur blanche hachure l’horizon chargé de nuages sombres qui n’apportaient aux hommes qu’une maigre fraicheur, triste distinction d’un espoir fugitif. L’air se chargea de particules électriques. La cité embauma un instant la terre humide.
Un autre claquement.
Une autre lueur.
Une rafle. Un râle céleste. Une rage charnelle.
Voir éclater ces embonpoints chargés. Les admirer déverser une bonne fois pour toute leur cargaison vitale. Sentir le rideau du ciel se déchirer jusqu’à eux. »

Citation tome 4

« La terre est souillée du sang de ses enfants.
Que devait-elle ressentir de les voir s’entretuer depuis la nuit des temps ? Comment parvenait-elle a supporter tout ça ? Peut-être était-ce elle qui leur avait envoyé la Mort.. s’agissait-il de leur pénitence ? Notre pénitence?
Combien de vies perdues, ayant tenté d’instaurer la plus belle utopie de tous les temps ? Mais, cela en valait il la peine ? Sans doute.. sinon pourquoi nous battrions nous? Parce que tout est en perpétuel changement ? Parce que c’est écrit sur la roue du temps ? Peut être… »

Citation tome 5

« L’espoir se cachera sous les traits d’un amour perdu.
Et, le mirage de sa tendresse éblouira le mage déchu
Qui condamnera l’Elu aux pouvoirs de la destruction.
L’Elu oubliera tout dans ses douloureuses Passions,
C’est alors que la Prophetie se réalisera,
Le douez du troisième mois de cette année-là.
En l’année 3698, le douze du troisième mois,
Parmi tous, un Homme s’élèvera
Et la Terre tremblera. »

Citation tome 6

« Il y eut un temps en suspens durant lequel le GTC s’immobilisa complètement. Cela ne dura que quelques secondes. Secondes durant lesquelles un froid glacial s’empara soudainement de Markk. La lumière se fit plus intense encore. Tout tourbillonna autour de lui. Des images lui traversèrent l’esprit : un Phénix, un homme d’âge mûr dont il ne se souvenait avoir vu que des représentations. La lumière, les battements de cœur, le sang, les cris. »

Citation tome 7

« Plusieurs têtes pour une Couronne mortelle,
Plusieurs serpents rôdant sur les Terres Immortelles.
Patiemment, ils veillent, attendent l’heure.
Héritiers dans votre lumière, les Ombres se meurent.
Les peuples s’uniront pour l’avenir,
Feront front aux serpents pour ne plus fuir.
Face au danger périront de nobles guerriers
Lorsque s’abattra en courroux de la Mère entravée. […] »

Ma note globale: 3/5

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The lying game

Ecrivaine : Sara Shepard

Maison d’édition : Édition fleuves (territoires)

Parution : Le 5 janvier 2012

Genre : suspense, meurtres, secret, mensonge, saga et romance

Page tome 1 : 351

Page tome 2 : 360

Page tome 3 : 312

Page tome 4 : 308

Page tome 5 : 451

Page tome 6 : 372

Résumé du tome 1 :

Deux jumelles que tout sépare.
Une disparition mystérieuse. Un jeu diabolique et dangereux. Qui pourra en sortir indemne ?
Emma, 17 ans, a été abandonnée par sa mère à l’âge de 5 ans et vit depuis en famille d’accueil. Un jour, elle découvre qu’elle a une sœur jumelle et parvient à la retrouver sur Facebook. Sutton vit une vie totalement opposée à celle d’Emma : une famille riche, des amis, des études… Alors qu’elles sont sur le point de se rencontrer, Sutton ne vient pas au rendez-vous. Emma reçoit un message mystérieux lui annonçant que Sutton est morte. La jeune fille se retrouve sans le vouloir à la place de sœur, dans sa vie, sans que personne ne s’en rende compte, ni même ses plus proches amis…

Mon avis :

Sara Catherine Shepard est une romancière et réalisatrice américaine. Elle est l’auteure d’une série de romans Young Adult « Les Menteuses » (Pretty Little Liars), qui racontent l’histoire de cinq jeunes adolescentes, dont le premier tome a été publié en 2006. Elle s’est inspirée de son propre vécu à Philadelphia’s Main Line, une banlieue de Philadelphie. Une série télévisée américaine, « Pretty Little Liars », développée d’après la série littéraire, est diffusée depuis le 8 juin 2010 sur ABC Family. « The Visibles », son premier roman pour adultes, a été publié en 2009. Sara Shepard est également la créatrice et la réalisatrice de « The Lying Game », une série télévisée adaptée de la série de romans éponyme (2010), et diffusée à partir du 15 août 2011 sur ABC Family.

C’est en 2012 que les éditions Fleuve noir, créées en 1949, décident de changer de nom pour Fleuve Editions. Cette maison d`édition est spécialisée dans le roman populaire, notamment policiers, d`espionnages ou d`anticipation. Avec le temps, la ligne éditorial s’est développée et compte aujourd`hui plus de 100 collections, 1000 auteurs et 10 000 titres.

J’ai vraiment adoré le tome 1, nous sommes plongé dans cette histoire et dans cette enquête sur la mort de sa soeur. Une soeur qui en remplace une autre, un concept que j’adore. Je pense à la série pretty little liars qui se cache derrière les messages. Et bien là qui se cache derrière les vidéos mais aussi qui est l’assassin. C’est chaud je trouve de ce faire passer pour une personne que l’on ne connaît pas. Le plus étrange c’est que personne ne remarque, j’espère que en vrai si on disparaît et que quelqu’un prend notre place, on s’en apercevra rapidement.

Le premier tome était plutôt concentré sur l’enquête et non réellement sur Emma. Dans le second tome, on découvre donc la jeune fille dans se tome mais aussi son comportement qui plutôt sage par rapport à sa sœur même si au fur et à mesure de la lecture, nous pouvons voir qu’elles ne sont pas si différentes l’une de l’autre. L’auteur va nous manipuler et nous faire douter jusqu’à la fin, et relancer une intrigue pour le tome suivant. Le suspense est à son comble, on a peur pour Emma. Même si nous avançons avec elle sur l’enquête mais aussi avec Ethan, je suis sûr qu’il y a encore pleins de chose à apprendre.

Un troisième tome remplit de rebondissements même si on a l’impression de tourner en rond avec les suspects de qui a réellement tuer Sutton. L’histoire suit son cours avec du suspense, de l’action, des soupçons, de la jalousie et de l’amour. J’ai adoré le fait que la romance entre Emma/Ethan soit enfin déclarer au grand jour même si cela me rend triste pour Thayer. Par contre, je ne comprend toujours pas les sois disant « souvenirs » de Emma alors que c’est Sutton qui a vécu ses moments. Et grâce à cela Emma avance sur l’enquête ou fait plutôt marche arrière. J’essaye de ne pas me dire que celui que je pense être le coupable, le soit vraiment, je n’ai pas envie d’être déçu. En tout cas l’auteur sait vraiment mener une intrigue, elle nous mène en bateau et dévoile la vérité au compte goutte.

Un quatrième tome, remplie de surprises et de révélation. J’ai été choqué de cette révélation justement et je me demande ce que va donner les deux derniers tomes. En tout cas, je l’ai dévorer et la plume de l’autrice nous transporte aussitôt dans l’histoire. On ressent aussi toute la nostalgie de Sutton qui se rend compte de tout ce qu’elle perd et c’est vraiment affreux… Par contre, je n’aime pas du tout le rapprochement entre Emma et Thayer car elle est avec Ethan. J’espère juste que Emma va enfin pouvoir sortir de l’image de Sutton et que l’on en savoir plus sur la mort de Sutton.

Un cinquième tome qui nous fait encore plus avancer sur le choix du meurtrier car la liste des suspects rétrécit énormément. Même si je me doute de savoir qui est le coupable car nous avons quelques indices à disposition comme un dossier pas mal suspect mais que Emma ne fouille pas plus que ça et aussi le meurtre d’une de ses amies alors que celle ci voulait lui avouer quelque chose. On en apprend vraiment plus sur Emma mais aussi sur Sutton même si du coup avec la découverte malheureuse de son corps, je ne sais pas si elle pourra vraiment être Emma un jour. Je trouve également que depuis le début de la saga, la famille c’est vraiment rapprocher. J’aime vraiment beaucoup la relation de Emma et Ethan mais j’aime bien aussi son lien avec Thayer même si elle s’est rapprochée de lui grâce à sa sœur.

Un dernier tome qui conclut belle et bien cette série. J’avais deviner depuis longtemps le meurtrier même si par moment l’autrice nous mets le doute avec d’autres théories et d’autres suspects. Je m’en doutais que tout était trop parfait et qu’il y avais quelque chose de bizarre. Il y a énormément de détail qui disent que c’était lui depuis le début et même si je le savais on tombe quand même en même temps que Emma. Et au final, à la fin Emma n’aura plus à se cacher, elle sera Emma et plus Sutton.,La façon dont Sutton est décédé, nous est aussi révélé et c’est assez choquant comment quelqu’un peut être aussi sadique et psychopathe pour tuer quelqu’un de blessée. Malheureusement, on ne saura pas ce que deviendra Becky, ni même son autre enfant.

Mais cela reste quand même le meilleur des tomes par rapport aux autres, car on a enfin les réponses que nous voulions.

Citation tome 1

« Je me réveillai dans une baignoire à pieds d’une propreté douteuse, au fond d’une salle de bains carrelée de rose qui ne m’était pas familière. Une pile de Maxim se dressait près des toilettes ; il y avait des projections de dentifrice vert dans le lavabo et des traces blanchâtres sur le miroir.

Par la fenêtre, j’aperçus un ciel nocturne. La lune était pleine. Quel jour de la semaine étions-nous ? Et où me trouvais-je ? Dans la maison d’une des fraternités de l’Université d’Arizona ? Chez quelqu’un ? J’arrivais tout juste à me souvenir que je m’appelais Sutton Mercer, et que je vivais dans les collines de Tucson. Je n’avais pas la moindre idée de l’endroit où était mon sac à main, et je ne savais plus où j’avais garé ma voiture. À bien y réfléchir… j’avais quoi, comme voiture, déjà ? M’avait-on droguée ? »

Citation tome 2

« Tu peux faire le mur?
Emma roula sur le dos pour lire le texto qu’Ethan venait juste de lui envoyer. Tirant un des plais bleu pâle de Sutton sur ses jambes nues, elle écrivit.
Les Mercer sont sortis dîner. Il faudra que je sois rentrée pour 22h.
Je passe te prendre dans un quart d’heure, répondit Ethan. Mets une robe.
Une robe ? Emma fronça les sourcils.
Euh, d’accord. Je peux savoir où on va ?
Non, c’est une surprise.
La jeune fille se leva d’un bond et se dirigea vers le dressing de Sutton.
Écartant une rangée de tops en coton et de jeans skinny, elle examina l’assortiment des robes de sa sœur, qui étaient nombreuses et avaient toutes dû coûter très cher. »

Citation tome 3

«- Je n’ai rien fait de mal, dit-elle très vite en repoussant une mèche châtain qui lui tombait sur l’épaule.
M. Mercer leva les mains.
– Sutton, s’il te plait. Coopère avec la police. Je veux que ce garçon sort de notre vie pour de bon.
– Je t’ai déjà dit que je ne sais rien, répliqua Emma.
Quinlan se tourna vers le père de Sutton.
– Trois voitures sont en train de quadriller les environs. Tôt ou tard, nous trouverons M. Vega ; vous pouvez en être certain.
Quelque chose dans cette menace fit frissonner Emma. Je frissonnai avec elle, parce que je pensais à la même chose : et si Thayer la trouvait le premier ?»

Citation tome 4

« – Tu as raté le meilleur de la soirée d’anniversaire de papa, Sutton : le gâteau ! Il était fa-bu-leux. D’un autre côté, tu sèches presque systématiquement les soirées depuis quelques temps – y compris celles qui sont organisées en ton honneur.
Elle leva les yeux au ciel.
-Cetait une vilaine intoxication alimentaire, marmonna Emma en se tenant le ventre pour être plus crédible. En fait, je devrais remonter dans ma chambre pour m’allonger. J’ai encore un peu la nausée.
-Justement. Manger te fera du bien, là ça une voix sèche sur sa gauche. 
Levant les yeux, Emma vit grand mère Mercer attablée devant une tasse de café. La vieille femme la dévisagea froidement en faisant la moue.
-C’est drôle, tu n’a pas l’air malade, commenta-t-elle. (elle jeta une coup d’œil à M.Mercer.) Tu ne trouves pas ? »

Citation tome 5

« Qui est-ce ? demanda Céleste d’une voix basse et tremblante en désignant la photo de Sutton.
Emma la dévisagea. c’est une blague ? Un peu plus tôt, Céleste avait commenté qu’elle n’était pas très costaud; peut-être voulait-elle dire qu’il n’y avait aucune chance qu’elle soit désignée meilleure joueuse de l’équipe cette année. Mais l’autre fille avait les yeux arrondis et l’air sincèrement choquée. Elle détailla Emma comme si elle avait du mal à comprendre ce qu’elle voyait.
– Sutton, évidemment. Qui veux-tu que ce soit ? répondit Nisha, qui s’était approchée pour regarder par-dessus l’épaule d’Emma.
Un rictus méprisant retroussa sa lèvre supérieure.
Céleste secoua la tête, les sourcils frémissants.
– Non, ce n’est pas elle. L’énergie de cette fille ne ressemble en rien à la tienne, Sutton. Tu es… beaucoup plus gentille. Plus bienveillante. Comme si tu avais eu une vie difficile, et que tu savais ce que c’était de souffrir. »

Citation tome 6

« Loin en contrebas, un hurlement de sirènes se répercuta dans le canyon. Ethan lâcha son couteau, qui tomba par terre. Il se débattit, crachant du sang et de la poussière.
Alors Laurel s’avança, les bras croisés sur la poitrine.
-Tu as raison. Nous, les filles Mercer, on est toutes pareilles, lança-t-elle froidement. Le genre de garces a qui tu n’aurais pas du te frotter. »

Ma note : 3,5/5

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Vampyria

Ecrivain : Victor Dixen

Maison d’édition : Robert Laffont et audible (pour ma part)

Parution : Le 15 octobre 2020

Genre : Vampires, Uchronie, fantastique, vengeance et intrigues de cour

Page du tome 1 : 491

Page du tome 2 : 512

Page du tome 3 : 584

Heures d’écoutes du tome 1 : 11h et 11min

Résumé du tome 1 :

« Tu vas t’épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s’y paye au prix du sang… » En l’an de grâce 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique. Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?

Mon avis :

Victor Dixen est un écrivain français. Il commence à écrire des livres destiné aux adolescents et aux adultes à partir de 2009. Il est l’auteur de plusieurs séries littéraires pour la jeunesse ainsi que de nombreux romans indépendants. Victor Dixen a remporté deux fois le grand prix de l’Imaginaire, catégorie « jeunesse francophone » : en 2010 pour le premier tome de la tétralogie « Le cas Jack Spark », et en 2014 pour le premier tome de la série « Animale ». En 2016, il obtient le Prix Chimères pour « Phobos, tome 1 ».

Les Éditions Robert Laffont ont été fondées en 1941 par Robert Laffont, et proposent principalement des biographies, des témoignages, de la littérature française et étrangère. De nombreuses collections composent son catalogue : “Bouquins”, “Pavillons”, “Réponses”, “Ailleurs et Demain”, ou encore “Best-Sellers”.

J’ai déjà lu plusieurs romans de l’auteur que j’avais déjà bien apprécié mais là avec les vampires c’était sur que j’allais aimé.

J’ai adoré l’univers et le langage soutenu avec les cours de manière, de langage etc. L’univers est vraiment bien développer, il y a des recherches même sur les origines différentes des personnages.

(Avis tome 1) J’ai adoré le personnage de Jeanne même si par moment ses décisions sont bizarre en fonction de ce qu’elle a décidé pour sa vengeance mais c’est un personnage fort et certains passages m’ont laisser bouche bée car je ne m’attendais pas à ce qu’elle est une autre réaction que celle que j’avais imaginé dans ma tête. Elle porte son masque à la perfection à la Cour, même si nous pouvons voir ses doutes et ses remords. Mais je la trouve de moins en moins innocente, elle qui fait comme ci elle n’avait pas fait exprès alors que tout était calculé. Tout le long de cette lecture sanglante, on ne lui laisse aucun répit, les embûches tombent les unes après les autres sur son chemin, et sa survie est menacée à de nombreuses reprises.

Une deuxième tome, avec quand même pas mal d’action et l’écriture de l’auteur nous transporte aussi malgré quelques longueurs mais cela passe assez vite, je trouve. De plus, Victor Dixen a créé un contraste que j’apprécie, celui d’une ville ténébreuse, qui est à l’opposé du Paris qu’on connaît, la ville lumière. Ce tome est bourré d’aventure, de faux semblant mais aussi de nouvelles alliances innatendu. Le personnage de Jeanne/Diane a évolué pendant se tome, elle n’est plus le personnage détestable qui tue sans vergogne et qui derrière dit que ce n’était pas de sa faute. Elle est plus réfléchie et plus empathique avec tout le monde. J’apprécie énormément le personnage de Naoko et le personnage de Sterling qui ajoute une touche d’humour dans ce livre. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais deviner avant Jeanne qui était la dame de la cour des miracles. J’ai beaucoup aimer, le côté enquête de l’histoire et le fait de la rechercher partout, d’explorer Paris ainsi que du coup le fait que Jeanne cherche des réponses sur elle même et sur son avenir. Cela m’intrigue beaucoup, son histoire mais aussi son avenir, malheureusement je ne peux en dire plus. Même si une fois qu’elle arrive enfin à son but, elle n’y reste que peu de temps, ce qui est quand même bien dommage.

Un véritable coup de cœur pour se troisième tome de la saga. Intrigue, trahison, amitié, suspens et magie, tout est réuni pour que ce tome soit stupéfiant.

Pour ce troisième volet, on retrouve Jeanne/Diane naviguant l’océan Atlantique pour partir épouser un pirate sanguinaire, Pâle Phoebus, envoyer par le roi Louis. Cependant, une seconde mission lui est confiée : celle de rapporter le Coeur de la Terre. Un diamant qui permettait au Roy d’enfin pouvoir vivre en plein jour. Et par la fronde pour éviter que celui ci ne l’est. Elle va encore une fois devoir faire face à son destin, pour la fronde, pour elle même mais aussi pour sa famille. Je m’attendais vraiment pas que Pâle Phoebus à la manière des pirates fassent des épreuves avec plusieurs épousent car il a besoin d’adrénaline pour vivre. J’ai vraiment adoré tout les détails sur chacune des épreuves, j’ai adoré retrouver Sterling, Poppy, Rafael, Suraj qui par rapport aux autres tomes, on vraiment une grande importance dans celui ci. On a vraiment l’évolution des relations et des personnages. J’espère par la suite retrouver encore Diane/Jeanne même si par exemple elle se retrouve en personnage secondaire mais je pense que elle et Sterling vont me manquer.

Citation tome 1

« La liberté ou la mort.
J’ai choisi la mort.
Parce que la liberté n’a pas de sens dans un monde dépeuplé de tous les miens. »

Citation tome 2

« Rien n’est plus vulnérable qu’un corps assoupi.
Dans le sommeil, nous redevenons tous les nouveau-nés sans défense.
Comme cette jeune fille allongée au creux d’un lit immense, bien trop vaste pour elle.
Tout est figé, si ce n’est la corolle qui s’élargit sur le négligé de la dormeuse. Une rose de sang s’épanouit là. Ses pétales se déploient lentement sur la soie, percée à l’endroit du cœur.
Plus la fleur rougit, plus le visage pâlit.
Ses lèvres blêmissent à vue d’œil.
La couleur de son front se confond avec celle de ses cheveux gris, répandus sur l’oreiller. »

Citation tome 3

« Le chaud et le froid. La vie et la mort. Pas besoin d’avoir étudié les arts occultes pour connaître cette loi éternelle de la nature : les opposés s’attirent. »
« Telle est notre alchimie, elle n’a pas besoin d’être marquée dans les grimoires pour que je la comprenne : nous sommes faits pour nous contrebalancer l’un et l’autre, telles deux humeurs opposées qui s’équilibrent. »

Ma note : 4,5/5

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Saga Eragon

Ecrivain : Christopher Paolini

Maison d’édition : Bayard jeunesse

Genre : Aventure, magie, guerre, dragons, heroic fantasy 

Parution : Le 21 octobre 2004

Page tome 1 : 539

Page tome 2 : 697

Page tome 3 : 810

Page du tome 4 : 900

Résumé du tome 1 :

Un garçon…
Un dragon…
Une épopée…

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l’Empire de l’Alagaësia… Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au coeur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l’emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n’imagine pas alors qu’il s’agit d’une oeuf, et qu’un dragon, porteur d’un héritage ancestral, aussi vieux que l’Empire lui-même, va en éclore… Très vite, la vie d’Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s’engage dans une quête qui le mènera aux confins de l’Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n’a que quinze ans, mais le destin de l’Empire est désormais entre ses mains !

Mon avis :

Christopher Paolini est un auteur américain réputé notamment pour son cycle « L’Héritage ». Il est le fils d’un écrivain et d’une ancienne institutrice qui ont fondée leur propre maison d’édition « Paolini International LLC » . Leur maison d’édition a été tout spécialement créée pour pouvoir publier le premier livre de la saga de « L’héritage » de leur fils. Dès l’âge de quinze ans, il commence un premier roman de Fantasy inspiré de « Dragon Hatcher » de Bruce Coville. En 2004, « Eragon », premier tome de sa série « L’Héritage » est publié et rencontre aussitôt un immense succès public partout dans le monde. Suivent deux autres volumes: »L’Ainé » et « Brisingr », et enfin un quatrième: « L’héritage »; reprenant ainsi le titre de la saga; qui clôt ce qui, à la base, devait être une trilogie. Une adaptation cinématographique du premier tome a également été réalisée avec un succès plus que mitigé.

Chaque année Bayard Editions publie 270 nouveautés dans le secteur de la jeunesse : albums, petite enfance, documentaires, fiction et littérature. La diversité du catalogue illustre l’engagement historique  de Bayard en faveur de la lecture et son attachement pour rester accessible à tous les publics. Des albums, des BD, des romans, des essais, des livres de poche… Aujourd’hui Bayard poursuit la complémentarité de son offre éditoriale et continue à développer une offre plurimédia originale au contenu minutieusement adapté à chaque enfant, selon ses capacités et ses goûts.

Pour le tome 1, je retombe tout simplement en enfance, oui parce que j’ai regarder la première fois eragon 13 ans donc 10 ans de moins que actuellement. Après 10 ans, j’ai enfin osé lire le roman et je compte bien lire les autres tomes car il n’y a malheureusement pas eu de suite au film. Je trouve cela dommage car malgré quelque imperfection le film ressemble beaucoup au livre. Je trouve cela normal qu’il n’y est pas tout les détails comme dans les autres films d’ailleurs car sinon le film serait interminable. Et c’est le seule film avec des dragons que j’ai lu et vu. J’adore tout simplement cette saga pour sa magie, l’aventure et la découverte d’un autre monde.

Pour le second tome, j’adore cette saga sur les dragons, j’adore tout simplement les dragons, ils sont fascinants. Même si j’ai eu du mal à lire se tome 2, j’ai trouver qu’il se passait pas mal de chose et déjà j’ai adoré avoir le point de vue de notre cher Roran. Le fait de changer de point de vue apporte un peu plus d’action et d’aventure au sein de l’histoire qui par moment manquait cruellement. On découvre les changements sur Eragon mais aussi Saphira et l’évolution du personnage qui va sans doute encore évolué au fur et à mesure des autres tomes. J’ai surtout adoré cette fin, avec de belle révélation et de nouvelle aventure qui se prépare et donc j’ai hâte de lire la suite.

Un troisième tome qui nous laisse sur notre faim, qui est rempli de rebondissement, de guerre et d’aventure. On apprend enfin qui sont les parents de Eragon. Il y a pas mal de longueur par moment mais on ne peut pas en vouloir à l’auteur comme les romans sont long. Eragon doit concilier batailles, diplomatie naine et apprentissage. On a plusieurs quête notamment le sauvetage de Katrina, la quête de l’épée pour eragon, ainsi que la quête pour tué Galbatorix. On a également envie de savoir si Eragon et Arya vont enfin se mettre ensemble ou non. Il y a aussi la capacité D’eragon qu’il doit gérer ainsi que sa nouvelle condition de elfe humain. J’aime beaucoup imaginer la suite du film ainsi que les décors et aussi Eragon. Je l’écoute en audio mais j’avoue ne pas aimer du tout l’écouter mais cela m’aide quand même pas mal.

Je suis bien contente de finir cette saga, même si c’est avec un peu de regret car c’est une saga de mon adolescence mais au final, j’étais très déçu. C’est long, sa tourne en rond, on a toujours les batailles, vaincre galbatorix, rendre le monde meilleur, etc. Je trouve que le personnage d’Eragon n’a pas vraiment de personnalité c’est un suiveur plutôt qu’un leader, j’ai eu énormément de mal avec lui. J’avoue que j’aurais aimé avoir une romance avec Arya. Le personnage le plus fort reste Saphira, j’ai adoré la fin pour la survie de son espèce. Dès le deuxième tome, j’ai trouvé que l’histoire tournais en rond malheureusement.. Se sera avec tristesses que je finis quand même cette saga.

Citation tome 1

« Le garçon énuméra alors les noms de dragonnes dont il se souvenait. Il suggéra Miremel – et se corrigea lui même: le nom ne convenait pas, car Miremel était une dragonne brune. Opheila et Lenora ne convenaient pas davantage. Il allait renoncer quand il se souvint du dernier nom que Brom avait murmuré. Il plaisait à Eragon. Mais qu’en penserait la dragonne?
« -Es-tu Saphira? »demanda-t-il.
Elle vrilla sur lui ses yeux pleins d’intelligence. Au plus profond de son esprit, il sentit la satisfaction de la créature.
« -oui »

Citation tome 2

« Il fit irruption dans la forge, où Horst martelait un rivet tout en chantant :
He oh !
Bing et bang sur le fer,
Sur le bon fer qui tinte et sonne !
Bing et bang sur les os de la terre,
Je suis le maître du fer!
Horst resta le marteau en l’air en voyant surgir Roran :
– Que se passe t il, mon gars ? Il est arrivé quelque chose à Baldor ?
Roran secoua la tête et s’adossa au mur, pantelant. En phrases brèves et saccadées. Il fit le récit de ce qu’ils avaient vu et de ce que cela impliquait, en particulier que les étrangers étaient dans le moindre doute des agents de l’empire. »

Citation tome 3

« Des tâche de lumière violette dansèrent sur les parois de la tente tandis que la dragonne se tournait vers lui :
-Petit homme?
-Dois-je y aller?
-De crains que oui.
Il se raidit, pinça les lèvres :
-Et toi, alors?
-Tu sais que j’ai horreur d’être séparée de toi, mais les arguments de Nasuada se tiennent. Si, en restant parmi les Vardens, je peux contribuer à éloigner Murtagh et Thorn, alors, il vaut mieux que je reste.
Leurs émotions se mêlèrent en un lac agité par des vagues de colère, d’impatience, de réticence et de tendresse. La colère et la réticence venaient de lui ; d’elle, les sentiments plus doux, aussi riches de nuance que les siens, propres à modérer son emportement, à lui ouvrir des perspectives qu’il n’aurait pas eues autrement. »

Citation tome 4

« Le ciel était si rempli d’étoiles qu’Eragon en eu le souffle coupé. Rouges, bleues, blanches, dorées, elles scintillaient telles des poignées de pierres précieuses jetées à travers le firmament.
Il reconnaissait des constellations familières, mais noyées au milieu d’astres minuscules, qu’il découvrait pour le première fois. Si les étoiles lui paraissaient plus brillantes, l’espace, entre elles, était plus noir. Jusqu’à cette nuit, il n’avait regardé le ciel qu’à travers un voile; et ne l’avait jamais vu dans toute sa gloire.
Il demeura longtemps fasciné, frappé d’admiration devant la splendeur mystérieuse de ces lumières étincelantes. Quand il baissa enfin les yeux, il s’aperçut que l’horizon mauve avait quelque chose d’inhabituel. Là ou la rencontre entre le ciel et la mer aurait du former une ligne droite, comme d’ordinaire, elle dessinait une courbe évoquant le bordure d’un ciel gigantesque. »

Ma note : 3/5

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La cité des reines

Ecrivaines : Madeleine Feret-Fleury et Cédriane Fossat

Maison d’édition : Scrineo

Parution : Le 20 octobre 2022

Genre : dystopie, maladie, inégalités, attentat, femmes aux pouvoirs et futur

Page : 346

Résumé :

Et si la société s’accordait au féminin ? Une dystopie hors du commun pleine de secrets, qui soulève le débat sur la question des inégalités. Une dystopie hors du commun pleine de secrets, qui soulève le débat sur la question des inégalités. « Elle était une toute jeune fille dans un monde au bord de l’implosion quand sont arrivées les pionnières, un groupe de femmes ayant quitté d’autres régions plus chaudes du globe pour s’installer dans cette ville de l’ancienne Scandinavie et fonder «la Cité». […] À l’époque de l’arrivée des pionnières, on commençait à peine à parler de la dégénérescence du chromosome Y, certains hommes y voyaient un complot et se vengeaient de la seule façon qu’ils connaissaient… en s’attaquant aux corps des femmes. » Une Cité isolée, bâtie par des femmes pour survivre et échapper au sombre passé de l’humanité… Un monde où les hommes sont voués à disparaître… Découvrez les mystères d’une Cité construite comme une utopie, soudain bouleversée par un attentat qui va tout changer.

Mon avis :

Madeleine Féret-Fleury est autrice et scénariste. Elle écrit souvent à quatre mains avec sa mère, Christine Féret-Fleury, ou avec Marushka Hullot-Guiot.

Cédriane Fossat écrit des aventures pour la réalité virtuelle et le jeu-vidéo, sans pour autant oublier ses premières amours que sont le cinéma et la littérature. Pour elle, les situations insolites ou extrêmes du genre, que ce soit la science-fiction, le fantastique ou même l’horreur, sont l’occasion de montrer le vrai visage de l’humanité, et c’est ce qu’elle explore dans ses textes.

Longtemps considéré comme l’éditeur des ados et des jeunes adultes, Scrineo a construit son identité en découvrant de nouveaux auteur.rice.s français.e.s de l’Imaginaire, dont certain.e.s sont aujourd’hui devenus des références comme Marie Pavlenko, Gabriel Katz, Aurélie Wellenstein, Estelle Faye et Floriane Soulas.

Je remercie babelio pour l’envoie du roman pendant sa masse critique.

Le résumé m’a taper dans l’œil avec une société matriarcale avec un style plutôt futuriste et de science-fiction, dans le livre, les hommes sont voués à la disparition à cause d’une dégénérescence du chromosome Y.

Du coup dans cette société, l’homosexualité est tout à fait normal que se soit entre femme ou homme ceux qui ne sont pas malade.

Par contre, cela m’a perturbé de mettre en neutre les pronoms ilel, j’avais un peu de mal du coup je faisait un peu abstraction.

Hélène est un personnage rapidement accessible, qui remet en cause et questionne certaines choses et qui fréquente des hommes. Freya est un personnage plus compliqué, qui a été élever parmi les hommes et qui du coup à ses propres convictions. Il y a également Sergeï, Matthieu et Linn et pleins d’autres encore.

J’ai trouvé le roman plutôt intéressant mais je trouve que cette société n’est pas assez exploité, certaines choses m’ont semblé abordées avec trop dé légèreté.

Citation

« Un bruit de tonnerre me secoue et me fait perdre l’équilibre. Autour de moi, l’espace est labyrinthique : des flammes lèchent les murs, les noircissent. Je vois mon père derrière une porte. J’essaie de le rejoindre, mais elle se referme brutalement, dévorée par le feu.
Une autre porte. Un autre homme. Je crois le reconnaître, mais ses traits se disloquent, comme fondant avec la chaleur.
Des visages connus perdent leur familiarité, disparaissent, se transforment de manière monstrueuse sous l’effet de l’incendie.
J’aimerais crier, mais l’odeur de suie s’engouffre dans ma gorge, et bloque le passage de ma voix. je suis comme enfermée par les flammes qui m’entourent. Emprisonnée par elles…
Je me réveille en sueur et m’extirpe de mon sac de couchage. Je me précipite à travers les couloirs sales de l’immeuble, guidée par l’odeur de brûler. Sans toquer, j’entre dans la pièce réservée à mon père. »

Ma note : 3,5/5

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Train d’enfer pour ange rouge

Ecrivain : Franck Thilliez

Maison d’édition : Edition pocket et audible (pour ma part)

Parution : Le 10 mai 2007

Genre : thriller, suspense, policier, meurtre et enquête

Page : 436

Heures d’écoutes : 10h58min

Résumé :

Un cadavre en morceaux est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martirisé a fait l’objet d’une mise en scène défiant l’imagination. Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît: sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l’emmener au coeur de la nuit, loin, beaucoup trop loin…

Mon avis :

Franck Thilliez est un auteur de romans policiers et scénariste. Ingénieur de formation, il s’illustre d’abord dans les nouvelles technologies et devient très tôt spécialiste en informatique. Il allie cette passion à son goût pour les thrillers pour donner naissance à son premier roman, «Conscience animale » (2002) suivi de « Train d’enfer pour Ange rouge » (2003). Il publie en 2005 « La Chambre des morts » (Le Passage). À partir de là vont se succéder les thrillers mettant en scène Franck Sharko (« Deuils de miel », 2006), ou Lucie Henebelle (« La Mémoire fantôme », 2007). Il publie également des one-shots tels que « La Forêt des ombres » en 2006, « L’Anneau de Moebius » en 2008 et « Fractures » en 2009, mêlant psychiatrie, neuroscience et cinéma.
Mettant la barre toujours plus haut, Franck Thilliez décide de réunir ses deux inspecteurs fétiches, Franck Sharko et Lucie Henebelle dans une trilogie ayant pour thème la violence. Son premier opus, « Le Syndrome E », est publié au Fleuve Noir en 2010. La suite du « Syndrome E », « Gataca » paraît au Fleuve Noir en 2011 et le dernier opus de la série, « Atomka », en 2012.
Ces deux policiers travailleront ensuite ensemble dans « Angor » (2014), « Pandemia » (2015), « Sharko » (2017). Franck Thilliez publie au Fleuve Noir « Vertige » en 2011, « Puzzle » en 2013 et « Le Manuscrit inachevé » en 2018. En 2022, il publie « Labyrinthes » dans la collection Fleuve Noir.

Pocket est un éditeur généraliste de littérature au format poche, créé en 1962 sous le nom de Presses Pocket. Ses collections couvrent tous les genres de la fiction et de la non-fiction, dans un catalogue très varié. Il fait partie des premiers éditeurs de poche en France.

Si vous aimez les policiers et les histoires un peu gores vous serez servie avec cette lecture. Ames sensibles passez votre chemin !

L’auteur nous transporte encore à travers une histoire tordue à souhait.

Le personnage principal (que l’on peut retrouver dans d’autres Thilliez) est torturé, intelligent et investi, on s’attache rapidement à lui.

J’ai été stupéfait par les sévices subis. J’ai été tenue en haleine par les investigations et toute l’ardeur mise par le commissaire dans la résolution de ces odieux crimes pendant tout le long du roman. Une enquête qui nous montre les dangers d’internet. Dans des scènes et des meurtres horrifiants, toutes la perversité dont sont capables certains hommes et femmes. Et surtout, comment ceux qui ont de l’argent arrivent à en jouir.

L’auteur distille une ambiance des plus angoissantes et macabres, tout en jouant sur les fausses pistes, la manipulation et les interrogations, pour de ce fait installé un terrible suspense. Le scénario est assez rythmé et a sa part d’originalité.

J’ai hâte de découvrir la suite de ses romans.

Citation

« Au centre de la pièce, sous les lueurs diaprées du crépuscule, huit crochets en acier, suspendus à l’extrémité de cordes regroupées à la base en un faisceau unique, vibraient dans l’air telles les branches d’un mobile d’enfant. Par un système complexe de nœuds et de poulies-freins, la levée du système et par conséquent, celle de la masse embrochée au métal, se contrôlait en tirant sur une corde plus grosse qui pendait et s’enroulait sur le sol. La chair ferme du corps que j’imaginais suspendu, avait dû craquer comme un fruit trop mûr et, sous chaque pointe encore foisonnante de fragments de peau déchirée, luisaient des lar- michettes miroitantes. Un panache rougeâtre, un élan de fougue artistique éclaboussait le mur ouest jusqu’au plafond, comme si le sang avait fui la terreur de son propre corps »

Ma note : 4/5

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La légende des quatre

Ecrivaine : Cassandra O’Donnell

Maison d’édition : Frances loisirs / flammarion

Parution : Le 7 mars 2018

Genre : fantastique, action, science-fiction post apocalyptique, humour noir et littérature jeunesse

Page du tome 1 : 368

Page du tome 2 : 432

Page du tome 3 : 432

Page du tome 4 : 426

Résumé du tome 1 :

Ils sont quatre. Quatre héritiers de leurs clans. Ils doivent s’unir pour survivre … Loups, tigres, aigles et serpents. Quatre clans ennemis … Les yokaïs , créatures tantôt humaines tantôt animales vivent dans une harmonie fragile … Sur les terres humaines, la tension est palpable … Maya, l’héritière du clan des loups et Bregan, des tigres sont les garants de la paix …mais pourront-ils résister à leurs instincts profonds pour sauver leurs tribus?

Mon avis :

Cassandra O’Donnell est une romancière française. Réalisatrice de documentaires et de reportages, elle décide de prendre son pseudonyme actuel pour créer la saga d’urban fantasy Rebecca Kean en 2011, publiée chez J’ai lu, dans la collection Darklight. La série a connu un véritable succès dès sa sortie. Elle obtient le prix Merlin 2013 pour Potion macabre (tome 3 de la saga). Le sixième tome, Origines, est paru en 2017. Un spin-off centré sur le personnage de Léonora Kean, la fille de Rebecca Kean, est à l’étude. En 2013, elle se lance dans la romance historique, dans la collection J’ai lu pour Elle, avec la saga Les Sœurs Charbrey. Durant le Salon du Livre de Paris 2013, elle participe à la conférence 50 nuances de romance. En novembre 2014, l’auteure sort, chez Flammarion, le premier tome d’une trilogie pour la jeunesse pour les 8-10 ans intitulée Malenfer dont elle a obtenu le Prix Imaginales des écoliers 2015. En mars 2016, Cassandra O’Donnell se lance dans la comédie policière, chez Pygmalion, avec Les Aventures improbables de Julie Dumont. Elle a reçu en 2019 le Grand prix des jeunes lecteurs pour Le Clan des loups (tome 1 de la saga La légende des quatre)

Flammarion, tradition et innovation en Jeunesse : Exigence et accessibilité, tradition et innovation donnent une dynamique originale au secteur jeunesse qui, à travers les marques Flammarion Jeunesse et Père Castor, propose une gamme complète de lecture : imagiers, premières histoires (notamment les « Classiques du Père Castor »), albums, documentaires ou romans pour les 6 à 18 ans.

Les livres m’ont beaucoup intrigué avec le résumé mais aussi avec la sublime couverture des romans. L’auteur nous embarque facilement dans son histoire. Les yokaïs sont mi-humains, mi-animaux. Loups, tigres, aigles et serpents, l’entente ne tient qu’à un fil. Et les quatre héritiers des clans se côtoient (sans vraiment le vouloir et en avoir le droit) en terre neutre, là où les humains sont tolérés. Maya et Bregan deux yokais de clan différent se parlent un peu trop et vont devoir s’allier surtout car ils s’aident mutuellement. Mais un jour, un drame survient et tous les jeunes des clans se réunissent afin de découvrir ce qui les menacent. On va découvrir au fur et à mesure des tomes pourquoi les hommes vont s’en prendre aux yokais.

Un deuxième tome, qui nous tiens sur toute la longueur du roman, pour savoir ce qu’il passer au sein des différents clans. Le personnage de Mika, est un petit qui est très attachant qui va faire énormément changer les mentalités des clans avec sa joie de vivre et son innocence, il a réussi à en charme plus même Wan. J’aime beaucoup le personnage de Maya, qui est une louve forte et qui ne se laisse pas marcher dessus. Le personnage de Bregan, m’énerve un peu à être protecteur envers Maya mais je l’apprécie quand même pour sa force notamment avec ce qu’il se passe dans son clan dans se tome. L’histoire est plus complexe, plus vaste aussi. Il ne s’agit plus de nos « héritiers », mais de leur monde qui est en danger. L’histoire est un peu plus adulte, avec plus de responsabilités, de choix judicieux ou non. Il ne suffit plus de ne pas se faire prendre, il suffit dorénavant de montrer qui ils sont réellement. Ce ne sont plus des enfants, même si Nel est encore petite. L’univers est un peu plus sombre, avec les dangers que les personnages principaux vont affronter, avec ce qui va leur tomber dessus.

 (tome 3)J’adore vraiment cette saga, j’adore le fait que sur chaque tome nous connaissions un peu plus chaque clans. Par rapport aux autres tomes, le personnage de Bregan est moins présent ce qui personnellement m’arrange car il m’énerve un peu, un découvre un peu plus Maya et Nel et j’avoue avoir un gros coup de cœur pour le personnage de Wen qui n’est pas aussi coeur de Pierre que cela. Les quatre se retrouvent sans pour autant être en place d’honneur lors du conseil qui se déroule chez les Serpaïs. Nous les suivons dans cette guerre qui se prépare contre les humains. Maya est toujours aussi têtue et n’hésite pas à se mettre dans des pétrins pas possibles. Dji et Miu sont le point d’humour du livre et sincèrement je les adore. Ils sont frais, rapides, mais pas trop et surtout ont toujours le mot pour rire. Le conflit prend de l’ampleur au fur et à mesure des tomes mais une seule veut personne va faire face à son destin tout en faisant attention même s’il faut pour cela enfreindre les limites.

Un dernier tome que j’ai adoré car il est remplie d’espoir malgré le fait que l’on ne retrouve pas les 4 ensemble dans le tome mais on en apprend plus sur Nel et son destin mais aussi sur ceux qui deviennent vraiment des animaux au final. J’ai également apprécié le rapprochement entre Wan et Maya et la touche d’humour avec Dji et Miu. Malgré que j’ai bien aimé, on se pose encore pleins de question sur les clans, les personnages que sont ils devenus au final, comment sa c’est passé pour que tout se déroule correctement avec les enfants et le peu d’adulte qui vont s’en occuper. La guerre est bien présente mais nos personnages vont avoir au final des remords suite aux paroles de Maya et aux paroles du vieux corbeaux sur le destin de Nel.

Vraiment une saga que je recommande.

Citation tome 1

« — A t’entendre, on dirait que tu es déjà aux commandes.
Non, Bregan n’était pas aux commandes. Il devait attendre son vingtième anniversaire avant de prendre la tête de son clan, mais il n’avait pas le choix. Il allait devoir convaincre le Conseil et croiser les doigts pour qu’il l’écoute et accepte de se ranger à ses arguments. C’était une question de survie. Les Taïgans avaient beau être les plus forts, les Lupaïs avaient l’avantage du nombre, ce qui en faisaient des adversaires particulièrement dangereux.
— Maya, réfléchis à ma proposition, s’il te plaît. Parle à ton père, parle au conseil. On peut arrêter tout ça… »

Citation tome 2

« Bregan lui agrippa brutalement le bras.
– Que se passe-t-il ?
– Le…le conseil a délibéré hier. Ils ont décidé de la bannir, Bregan…de la chasser de nos terres et du clan. Elle va devoir partir à la prochaine pleine lune…
Bregan blêmit comme s’il venait de prendre un coup de poing en plein visage.
– Quoi ?
– Ils…ils ont dit qu’elle avait enfreint la loi, qu’à cause d’elle, de ce qu’elle avait fait, les humains allaient nous déclarer la guerre et qu’il y aurait de nombreux morts.
Bregan sentit soudain la colère le submerger. Ni Maya, ni Nel, ni Wan, ni lui, aucun des quatre héritiers ne s’était rendu sur les terres des hommes avec l’intention d’y perpétrer un massacre. Non, tout ce qu’ils voulaient, c’était découvrir qui avait commandité les meurtres de Callen, la sentinelle des loups, de Tyr, le vieux Taïgan ainsi que l’attaque qui avait eu lieu à l’école. Ni plus, ni moins. Et si les gardes de la citadelle d’Havengard n’avaient pas été les premiers à déclencher les hostilités, les héritiers n’en seraient jamais arrivés à de telles extrémités.
– Que voulaient-ils qu’on fasse ? Qu’on laisse les humains nous massacrer sans rien faire ? »

Citation tome 3

« Que regardes-tu ? siffla Miu en rampant près de Wan.
– Tu sais parfaitement ce que je regarde, répondit ce dernier sans lâcher Maya des yeux.
Zenki était blotti contre elle et dormait, sa truffe fourrée dans son oreille.
– Tu es jaloux ?
– Non.
– Menteur.
– Ce n’est qu’un gamin ! répondit Want avec un sifflement dédaigneux.
– Ce gamin est plus âgé que toi.
Wan le foudroya du regard.
– Il est terne, insignifiant et faible, et de toute façon, Maya ne s’intéresse pas à lui.
– Mais c’est un loup…
Wan se rembrunit brusquement,
– Tu frappes toujours ou ça fait mal, pas vrai ?
– Ça m’évite de perdre du temps. »

Citation tome 4

« – Je te préviens : si tu essaies de t’échapper, on te bouffe, l’avertit Miu.
– Mais on pourrait aussi te bouffer même si tu n’essaies pas, ajouta Dji.
Miu secoua la tête en regardant son frère.
– Non.
– Non ?
– Non.
– Bon ben tant pis, soupira Dji.
Maya leva les yeux au ciel.
– Vous êtes dingues, vous en êtes conscients ?
– C’est ce que tout le monde dit tout le temps mais nous, on le croit pas, répondit Dji.
– Non, nous on pense que ce sont les autres qui sont dingues, précisa Miu.
– Dingues ou pas, vous n’avez pas le droit de me faire du mal, affirma Maya.
– Pourquoi ? demanda Miu.
– Parce c’est la loi et qu’elle vous interdit de tuer un membre d’un autre clan sans jugement.
– Mais on pourrait t’arracher une jambe, dit Dji. »

Ma note : 3,5/5

Vous retrouverez mes chroniques sur mon instagram : https://www.instagram.com/emeline.v.d.c/

Saga un palais d’épines et de roses

Ecrivaine : Sarah J.Maas

Maison d’édition : La Martinière J.

Genre: fantasy, romance, aventure, fae et conte revisité

Parution : Le 11 novembre 2021 (réédition) sinon 2015

Page du tome 1: 525

Page du tome 2: 719

Page du tome 3: 728

Page du tome 3,5: 336

Page du tome 4 : 816

Résume du tome 1 :

 En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels. Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse. Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ? A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ? Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

Avis :

Sarah Janet Maas est une auteure de fantasy. Son premier roman, « Keleana » (« Throne of Glass »), a d’abord été publié en ligne alors qu’elle n’avait que 16 ans. Il a très vite fédéré une communauté de plusieurs milliers de fans sur Internet. Cette série, dont le premier tome est paru en 2012, a été publiée dans 15 pays et traduite dans 23 langues. Sarah J. Maas est également auteure de la série « Un palais d’épines et de roses » (« A Court of Thorns and Roses ») qu’elle a commencé à publier en 2015. En mars 2020 paraît « House of Earth and Blood », premier tome d’une nouvelle saga intitulée « Crescent City ».

L’édition La Martinière est un éditeur incontournable de documentaires, nous sommes présents dans des domaines très variés (histoire, écologie, médecine, sport, entomologie…) avec l’ambition de proposer des ouvrages de référence, exigeants mais accessibles. Du côté des albums, le choix des éditeurs se porte vers des livres tendres et délicats, souvent ludiques, dans lesquels on retrouve, en filigrane, un message optimiste sur la façon d’appréhender le quotidien et les relations aux autres.
Enfin, le label La Martinière J Fiction centre sa ligne éditoriale sur la littérature de divertissement (comédie romantique, fantasy, dystopie…).

Pour le premier tome, il faut éviter de regarder tout les avis et aussi éviter d’avoir trop d’attentes afin d’éviter de s’en faire et de ne pas aimer cette merveille. Ce roman est une version revisité de la belle et la bête et j’ai tout simplement adoré et je n’imagine même pas la suite de la saga. J’ai tellement aimé que j’avais la saga sur ma liseuse et j’ai été acheter directement les romans pour les avoir en papier, tellement ils sont bien et j’ai relu le premier tome. Oui oui, je l’ai relu alors que je l’avais lu quelque semaine avant. L’auteur nous transporte facilement dans son univers féerique, avec des Fae, un royaume d’humain mais aussi la Courts du Printemps, de l’Été, de l’Automne, de l’Hiver, Sous la Montagne, la Court de l’Aube, du Jour et celle de la Nuit. Pour le moment, je ne me suis pas forcément attaché aux personnages, on a Tamlin, Lucien, Feyre et aussi Rhysand. Ils ont chacun leurs caractères mais je n’ai pas réussi à m’attacher pour le moment à l’un d’entre eux, j’attend de voir par la suite. On a pas mal de description comme c’est un premier tome, l’action se déroule plutôt vers la fin avec tout qui s’enchaîne, que l’on a pas envie d’arrêter le roman.

Un deuxième tome qui nous laisse envisager que les prochains tomes vont être juste épique. C’était presque un coup de cœur pour moi mais j’ai trouver que le début du roman était un peu long. Par contre, pour la suite j’ai eu du mal à le lâcher surtout avec la partie 3 du roman. Tout d’abord, Feyre qui était un personnage auquel je ne m’étais pas attacher, à reussi à me convaincre avec sa nouvelle nature. Et le personnage de Rhysand, franchement, au début, on n’arrive pas à s’attacher plus que cela aux personnages mais dans se tome, franchement, on découvre d’autres personnages attachant les un que les autres. On a également le lien avec Rhysand qui a été conclu dans le premier tome et qui revient dans celui ci bien évidemment. Dans se tome, vous allez également détester Tamlin, je n’en dirais pas plus. On voit aussi que le lien avec ses sœurs est toujours là malgré sa transformation, ce que je trouve génial.

Dans le troisième tome, on retrouve le couple far est juste chaud bouillant, franchement, il y a beaucoup de scènes de sexe dans la saga, on parle également d’âmes soeur. Dans se tome, Feyre retourne à la court du printemps avec Tamlin et Lucien, pour espionner, car Tamlin ne sait pas encore qui elle est réellement. Tous se préparent à la guerre maintenant inévitable contre Hybern. Feyre et les membres de la Court de la Nuit se mettent à la recherche d’alliés potentiels contre cette menace qui les dépasse en nombres et en ressources. Les relations entre les différentes courts vont être testées, la loyauté de chacun sera mise à l’épreuve ainsi que leur courage. On découvre les dons des sœurs de Feyre ainsi que le chaudron, le graveur et l’ouroboros. Tous cela est vraiment important pour l’avancement de l’histoire. On y découvre également de nouveaux personnages, qui a été l’occasion pour Sarah de rajouté de la diversité dans son univers, et notamment d’introduire des personnages membres de la communauté LGBT+. L’auteur a un don pour créer des personnages incroyables et des mondes tout aussi époustouflant, sa plume nous fait rentrer facilement dans l’univers qu’elle créé et c’est toujours un pur bonheur de lire ses romans.

 Ce tome 3,5 est une nouvelle plutôt que la suite du roman, il n’y a pas d’action dans se tome mais plutôt de l’espoir, remplie d’amour et de joie. On a le droit d’avoir plusieurs point de vue notamment celui de Feyre et de Rhysand, mais aussi de Cassian, Nesta et de Morrigan. Même si les personnages prennent le temps de guérir de leurs blessures, cette nouvelle nous permet aussi d’avoir un aperçu de la suite et des potentiels conflits et dangers à venir. Nesta est plutôt effacer dans se tome mais c’est surtout pour mieux être dans le prochain pour moi. Je trouve cela bien également que Feyre et rhysand se pose un peu pour profiter de leurs passions mais aussi certains détails qui m’ont fait rire pour les traditions. C’est un tome plutôt simple et agréable à lire.

 Et voilà, encore une merveilleuse saga de finis… enfin pas vraiment car peut être une suite mais pas sur.

⛔🔞 Par contre vraiment le tome contient des propos et des scènes sexuelles donc à éviter pour les personnes qui n’aime pas. J’ai préféré se tome et le personnage de Nesta par rapport à celui de Feyre et pareil, j’ai préférer Cassian par rapport à Rhysand. Je l’es ai trouver plus fort de part leurs histoires et de ce qu’ils ont vécu. Et aussi par rapport à ce qu’ils se passent dans le roman. Le roman fait plus de 800 pages mais franchement, il y a tellement de chose dans se tome qu’on ne les voit pas passer et c’est juste génial, j’avais tellement envie que l’histoire sur Nesta continue. Cassian est un personnage adorable, même s’il lui arrive souvent de monter sur ses grands chevaux et de ne pas réfléchir avant de dire des phrases ou des mots qu’il regrette après coup et pareil pour Nesta, elle dit beaucoup de chose que au final elle regrette juste après. On apprend beaucoup de cassian avec les techniques de combat mais aussi avec Nesta et ses recherches. J’avoue que j’adore tout ce qui touche aux Walkyrie. En tout cas, s’il y a une suite j’espère qu’elle sera avec Nesta et Cassian aussi car je l’es apprécie beaucoup plus. Même si j’aime bien aussi Feyre et Rhysand, ou alors sur Elaine et Lucien pour savoir si oui ou non elle acceptera son lien avec lui.

Citation tome 1

« – J’avais oublié que l’esprit humain est aussi facile à briser qu’une coquille d’œuf, déclara Rhysand.
Il passa un doigt le long de ma gorge et je frémis, les yeux brûlants.
– Regarde comme elle est exquise, regarde les efforts qu’elle fait pour ne pas hurler de terreur, dit-il. Je serais bref, c’est promis.
Si j’avais gardé un semblant de contrôle sur mon corps, j’aurais peut-être vomi.
– Elle a les plus délicieuses pensées à ton égard, Tamlin, reprit-il. Elle s’est demandée ce qu’elle ressentirait au contact de tes doigts sur ses cuisses … et entre elles, gloussa-t-il.
Alors même qu’il énonçait mes pensées les plus intimes et que je brûlais de honte et de rage, je tremblais sous l’emprise exercée sur mon esprit.
– Je suis curieux de savoir pourquoi elle s’est demandée si cela lui plairait que tu mordes sa poitrine comme tu l’as fait avec son cou. »

Citation tome 2

« Quand j’émergeai du vent et de l’ombre, je chevauchais l’attor.
Il hurla quand je plongeai les flèches empoisonnées dans ses ailes en transperçant les muscles. Il rua sous la douleur et sa langue bifide fendit l’air. Au-dessous de nous, la ville n’était plus qu’une tache floue et la Sidra, un ruisseau.
Je me muai en flamme et étreignis l’attor. Il hurlait et se débattait, les ailes paralysées par le poison…
Cinglés par le vent, nous tombâmes comme une pierre vers la terre, vers le sang et la souffrance.
Je fis surgir mon poignard dans ma main.
Les ténèbres qui consumaient l’horizon se rapprochèrent soudain comme si elles m’avaient repérée.
Non, pas tout de suite…, pensai-je.
Je brandis ma lame au-dessus de la cage thoracique osseuse et étirée de l’attor.
– Ça, c’est pour Rhys, grondai-je dans son oreille pointue. »

Citation tome 3

« – C’est… ma maison, répondis-je.
Lucien remarquait peu à peu les détails les plus significatifs. L’absence de ténèbres. L’absence de cris. Les parfums de sel marin et de citron au lieu d’odeurs de sang et de pourriture. Les rires des enfants en musique de fond.
Le plus grand secret de l’histoire de Prythian.
– Vous êtes à Velaris, la cité des Étoiles, expliquai-je.
– Et vous êtes la Grande Dame de la Cour de la Nuit, dit-il, visiblement ému.
– C’est bien ce qu’elle est.
Mon sang se figea quand j’entendis cette voix un peu traînante et sentis cette odeur troublante qui semblait me réveiller. Mes amis sourirent.
Je me retournai.
Rhysand était adossé à l’entrée du salon, les bras croisés, les ailes invisibles, comme toujours vêtu de sa veste et de son pantalon noirs impeccables.
Quand ses yeux violets rencontrèrent les miens, quand ce petit sourire si familier s’effaça, mon visage se décomposa et un petit cri étranglé m’échappa.
Rhys se précipita vers moi, mais mes jambes avaient déjà cédé. Le tapis de l’entrée amortit ma chute sur mes genoux. »

Citation tome 3,5

« Des rayons de soleil jaune pâle filtraient à travers les feuilles en les faisant resplendir comme des rubis et des citrines. Une odeur humide de terre et d’humus se dégageait des feuilles et des racines sur lesquelles elle gisait.
Sur lesquelles on l’avait jetée et abandonnée.
Tout la faisait souffrir. Elle ne pouvait plus faire autre chose que regarder le soleil poursuivre sa course à travers la somptueuse canopée et écouter le vent siffler entre les troncs argentés.
Et cette douleur rayonnait comme un feu vivant à chaque respiration saccadée et rauque… »

Citation tome 4

« Des fae hurlaient, martelaient de leurs poings la pierre qui venait de surgir, suppliaient qu’on épargne au moins leurs enfants, qu’on les laisse sortir de là…

Nesta avait l’impression de chuter sans fin à travers l’espace, les étoiles, le temps…
C’était un piège que les autres ont été incapable de déceler…

Les éons, les étoiles et les ténèbres sombraient autour d’elle…
Les fae griffaient la pierre, brisaient leurs ongles sur une porte scellée pour l’éternité, suppliaient et tentaient de faire passer leurs enfants à travers le mur en espérant qu’au moins eux seraient épargnés…

Un éclair l’éblouit. Quand il s’évanouit, et se retrouver dans un palais en pierre blanche »

Ma note : 4.5/5

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