Duologie : Orion

Citation :

(tome 1)

« – Le ciel t’appelle, souffle-t-il à mon oreille. Tu essaies de le toucher désespérément, en vain. Tu entends la voix de ta mère, là-haut, tu entends la vie qui grouilles. Ici, c’est la mort qui rôde. Et toi, tu es là, dans les ténèbres. Prisonnière.

– Prisonnière de quoi ?

– Des enfers. Tes pieds sont lourds, liés à cette terre par un étrange sortilège. Tu paniques, tu ne sembles plus savoir comment bouger. Tes jambes sont pliées, tes bras aussi. Tes pirouettes ne sont qu’une suite de déséquilibre, Perséphone… »

(tome 2)

« OK, tu sais toujours tourner, lance-t-elle avec ironie.

Elle s’est endurcie. Je l’y ai encore obligée. Je n’en finis jamais de lui faire mal, et ce n’est même pas pour son bien, cette fois. Pour son salut ou cette liberté qu’elle a déjà conquise.

– Tu sais danser, tu sais baiser, tu sais mentir, reprend-elle. Et quoi encore ?

Elle se protège, je ne peux pas lui en vouloir. J’ai fait en sorte qu’elle me revienne tout en assumant la vérité au sujet de Claudia. Aussi je me défends d’une chose :

– Je n’ai pas menti !

– C’est vrai, concède-t-elle en baissant la tête.

J’en profite pour saisir son poignet, elle ne se débat pas. Je le soulève entre nous, et elle glisse sa main dans la mienne.

– Je crée toujours, Léo. »

Écrivaine : Battista Tarantini

Maison d’édition : Hugo new romance

Page du tome 1 : 340

Page du tome 2 : 311

Genre : danse, new adult, new romance, dépassement de soi et romance contemporaine

Avis :

Déjà ce livre devrait être notre pour un public averti avec toute les scènes de sexe et de la drogue.

Un premier tome, qui n’épargne pas le lecteur, qui montre l’envers du décor d’une ballerine, des dérives mais aussi la beauté des représentations. Ce qui m’avait manquer je l’avoue, je ne pense pas avoir lu de livre de danse avant. Par contre, j’ai détester le personnage principal Léo, qui est très immature, cruche à l’extrême et vraiment agaçante. Elle est molle et se laisse totalement manipuler et façonner par Orion. Vous l’aurez compris, sa personnalité s’efface totalement. Orion quand à lui est vraiment très manipulateur et arrive facilement à ses fins. Quelque soit le prix même la virginité d’une élève… Une relation va naître entre eux, maître-élève, un peu particulière. Orion veut la bousculer, la faire renaître, la révéler. Leo est terrorisée de s’exprimer, d’être enfin elle. Un lien va s’installer entre eux et on ne sait pas s’il est malsain ou bienfaisant, ou les deux. Tout au long de cette lecture, le bien et le mal s’opposent dans tous les domaines. Ce contraste est saisissant et dérangeant. On n’arrive pas vraiment à mettre le doigt sur une réponse, si l’on trouve cela beau ou malsain.

Un deuxième tome, que j’ai trouver plus profond que le premier. Il s’agit ici d’une femme qui doit apprendre à s’aimer, réapprendre à aimer sa passion et d’un homme qui ne doit pas baisser les bras, qui doit apprendre à s’aimer, à se laisser aimer et à croire en un jour meilleur. Une ambiance différente, des enjeux différents, des personnages qui ont évolué, mais toujours cette putain de perfection. La danse réunit, la danse sépare mais la danse fait vivre. Orion et Léonie sont réunis, sont séparés mais vivent. L’histoire reprend là où le rideau s’est baissé. Orion emmène Leo à Tokyo voir Neruji, ce japonais si mystérieux et dérangé qui règne en maître de la danse sur l’île. Cette dualité se retrouve dans tous les aspects de son histoire : ombre/lumière, vie/mort, enfermé/libre, homme/femme, douleur/plaisir, beau/laid, … C’est dans cet aspect là qu’elle arrive vraiment à nous toucher.

Résumé :

Après des années de travail intenses et douloureuses, Leo Kats sera Nikiya dans la Bayadère qui se jouera à l’Opéra de Sydney. C’est la consécration pour cette jeune danseuse.

Quelques jours avant la représentation, Orion Atlay, illustre chorégraphe français, s’invite dans l’école de la compagnie pour y créer un ballet irrévérencieux. Et il veut Leo, lumineuse et docile. Seulement elle.

Obsédé par la première danseuse, Orion tente tout pour la convaincre. Secouée par les méthodes peu académiques du maître de ballet, troublée par le désir qu’elle ressent pour lui, Leo craint le pire pour sa carrière.

Des studios à la scène, en passant par les coulisses de l’Opéra, les deux Étoiles dansent avec leurs ombres. Elles devront se battre pour trouver l’amour.

Ma note : 4/5

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Poussière d’étoile

Citation :

« La chair de poule chatouille ses bras nus et froids, elle ressent une légère fraîcheur qui se propage tout le long de son corps. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive, mais ressent un profond bien-être. Soudain, elle entend une petite voix.

« Délivre-moi. » »

Écrivaine : Linda Da Silva

Maison d’édition : saga Egmont et audible

Page : 314

Temps d’écoute : 6h54

Genre : amour, famille, meurtre, fantôme et fantastique.

Avis :

Un livre où il faut s’accrocher pour ne pas se perdre avec tout les personnages.

Nous suivons trois femmes à trois époques différentes ainsi que leurs proches.

Suzanne en 1890, Lise en 1980 et Agnès en 2020. II s’agit d’une grande histoire d‘amour, d’un amour total, véritable, et d’histoires de famille.

J’ai adoré mené l’enquête, le suspens est vraiment présent et les révélations arrivent à point nommé.

J’ai beaucoup aimé aussi le petit côté « fantastique » qui est extrêmement important pour le déroulé de l’histoire et donne une toute autre dimension.

« Poussière d’étoile » peut être lu indépendamment des deux précédents romans

Résumé :

Trois femmes… Trois époques… Trois destins.

1890 — Je me prénomme Suzanne, vingt printemps tout juste, employée comme femme de chambre dans l’une des plus belles demeures de Ville-d’Avray pour le compte de la famille Delattre. Ma passion est la danse classique et mon rêve, devenir une grande danseuse. Aucune ombre ne devait assombrir mon destin, et pourtant…

1980 — Je suis Lise, la quarantaine, infirmière libérale, j’élève, avec l’aide de ma mère, mon fils Patrick. Je prends mon métier très à cœur. La vie ne m’a pas épargnée, je me suis faite à cette idée…

2020 — Je m’appelle Agnès, la trentaine, j’évolue dans le monde de la mode en tant que styliste. J’ai enfin trouvé l’amour, le VRAI, auprès de Mathieu, mais une apparition a bouleversé mon existence…

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus cher, elles vont vivre une aventure hors du commun.

Ma note : 3/5

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Saga Vampire dynasty

Ecrivain : Théo Lemattre

Ecrivaine : Jupier Phaeton

Maison d’édition : Auto Edition (panda jones)

Parution : Le 26 juin 2021

Genre :  Fantasy, Young adult, vampires et romance paranormal

Page du tome 1: 239

Page du tome 2 : 239

Page du tome 3 : 301

Résumé du tome 1 :

Dorian Alterton doit s’unir avec Abigail Brightman, sa promise, lors de la cérémonie de la lune de sang, dans le château écossais de ses ancêtres, sous le regard de tous les vampires de l’aristocratie européenne. Au moment fatidique, par un terrible concours de circonstances, Dorian est lié de manière éternelle à l’héritière des Gianni, une famille vampirique rivale à la sienne, qui règne en Italie. Mauvais coup du sort ? Complot ? Tous les deux vont être contraints de faire équipe pour découvrir comment rompre le sortilège de la lune de sang, sous peine de voir se déchirer les deux plus grandes familles vampiriques d’Europe. S’ils n’y parviennent pas, ils pourraient entraîner le continent tout entier dans un chaos monstrueux. Il ne manque qu’une étincelle pour que la guerre se déclenche ! Vont-ils réussir à s’unir malgré leur rivalité ? Ont-ils été piégés ? Et ces sentiments naissants, sont-ils sincères ou liés au sortilège ? Une seule solution pour le savoir….

Mon avis :

Panda jones est la première maison d’édition de Jupiter Phaeton, créée le 28 janvier 2020.

Jupiter Phaeton est une autrice de plus de 40 romans en moins de trois ans, elle a démarré dans l’autoédition.
Elle a créé sa propre maison d’édition à son nom sur le web.
Elle partage ainsi son expérience auprès des auteurs sur internet et en tire des revenus.

Théo Lemattre débute l’écriture à 14 ans. Deux ans plus tard, il auto-édite son premier roman : « Les chaînes du papillon ». Son premier véritable succès « La malédiction du Vatican » (2016) s’est écoulé à 5 000 exemplaires à seulement 18 ans. Ce tournant majeur pour lui le pousse à poursuivre sur d’autres œuvres telles que « Les mains blanches » (2017) ou « Le complot de Tchernobyl » (2017).

Je n’avais pas l’impression que le roman est écrit à 4 mains, tellement l’histoire est fluide.

Dans se premier tome, on découvre un vampire qui est resté coincé au 18ème siècle dans sa façon de vivre, héritier d’un royaume en Ecosse doit se marier avec la Lady de ses rêves le soir de la lune de sang pour obtenir un lien immuable. Quant à sa partenaire dans le crime, elle est tout l’opposé, parfaitement adaptée aux technologies actuelles, elle est comme un ovni en face de lui. Cette histoire apporte du complot, trahison, guerre de clans…amour interdit… Pendant la lune se sang rien ne va se passer comme prévu, Dorian va se retrouver marié à une autre qui est son ennemi. Chaque famille crie au complot, déjà prêt à s’entretuer, mais Dorian et Léona, décident de s’allier et de mener l’enquête pour briser le sortilège qui les unit afin que chacun puisse reprendre le cours de sa vie. L’intrigue est prenante, les personnages intéressants, le rythme est dynamique et j’ai beaucoup aimé la plume des deux auteurs.

Un deuxième tome, part à fond côté action et ce dynamisme le rend plus addictif, on veut savoir qui va gagner et s’en sortir et il y a un max de rebondissements. L’histoire se concentre essentiellement sur la bataille et combattre les ennemis et moins que sur la romance entre les personnages ce qui me déplaît pas. Justement le premier tome était justement sur la romance. On en découvre encore sur les pouvoirs de ces vampires qui sont assez étonnants, dans une lutte pour régner qui les rend extrêmement dangereux. Cara la sœur de Leona m’a fortement surprise dans ce tome, je l’ai découvert sous un nouveau jour qui l’a rend très intéressante. La fin annonce un dernier tome assez compliqué pour l’ecosse et pour nos personnages.

Un troisième et dernier tome remplis d’actions. Vampire dynasty est une bonne série, une histoire qui sort du commun sur les vampires. Je me suis attachée aux personnages, pas seulement les principaux, j’aurais aimé en savoir plus sur eux. Dans se tome, Dorian et Léona vont devoir se sortir des ennuis, les humains savent que les vampires existent et Léona en tant que Reine d’Italie va devoir trouver rapidement une solution. Le tome 1 était sur l’Ecosse, le tome 2 l’Italie mais le tome 3, on part partout dans le monde. Justement j’ai adoré que la romance ne soit pas plus que ça présente, j’ai préféré l’action dans les livres qui permettent d’avancer et justement de savoir ce qu’il va se passer.

En tout cas le tome 3 conclut bien la saga.

Citation tome 1

« Je suis en train de me lier à elle pour l’éternité au rythme crescendo de la musique qui s’emballe. Si je devais comparer cette sensation à une autre, je dirais qu’il s’agit presque de sexualité au sens spirituel du terme. Nous commençons doucement et accélérons progressivement le rythme jusqu’à déboucher sur une jouissance absolue dans laquelle nos vies, nos âmes et nos destins se mélangent pour l’éternité. 

Citation tome 2

« C’est ce qui fait que Lana est actuellement en charge de la defense et du nettoyage de Palerme. On ne peut pas dire que je lui fasse confiance, mais au moins elle a de l’expérience avec les vampires, elle a conscience de l’importance de nettoyer les rues des nouveau-nés et de les encadrer. La question s’est posée de savoir s’il fallait tuer ceux qui n’étaient pas capables de se contrôler, j’ai refusé, elle a insisté, jusqu’à ce que je lui fasse remarquer que ces nouveaux vampires étaient encore des humains qu’elle s’efforçait de protéger il y quelques jours.

-Non reponds-je à Dorian. Si Lana se foire, ça me donnera une occasion de la decapiter. »

Citation tome 3

« Je n’ai jamais pu lui dire exactement ce à quoi l’urne servait.

Aujourd’hui, je le sais.

Je ne me suis pas aperçu de ta présence. Pourquoi ?

-Tu étais un trop jeune vampire, Dorian. Beaucoup trop jeune. Tu ne savais pas encore te maîtriser. Et puis, je me suis endormi. J’étais faible et le suis toujours. C’est la raison pour laquelle tu peux me contrôler et profiter de ma puissance. Si j’étais au maximum de mes capacités, je t’assure que tu serais mon pantin!

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que le Djinn qui se trouve dans mon corps est beaucoup moins sympathique que celui qui habite Leona. »

Ma note : 4/5

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Bouche cousue

Écrivaine : Marilou Addison

Maison d’édition : éditions de mortagne

Parution : Le 18 septembre 2019

Page : 324

Genre : meurtres, horreur, thriller, littérature québécoise et séquestration

Résumé :

J’ai lâché le volant une fraction de seconde seulement. Juré. Je ne l’ai pas fait exprès. Pas que je m’en sois voulu, de toute manière. J’étais plutôt indifférente. Sauf que ça allait m’occasionner davantage de problèmes. Je l’ai senti à l’instant où ma voiture a fait une embardée vers la droite. Vers ce piéton qui ne m’a jamais vue venir. Non mais, que fabriquait-il là, aussi, en plein milieu de la nuit ? J’ai pourtant tenté de freiner. Sans succès. J’aurais dû faire changer les freins il y avait un moment, déjà. Mais j’avais manqué de temps pour m’en charger… Lorsque je me suis enfin arrêtée, je savais que le corps ne se trouvait plus à l’avant du véhicule, qu’il avait glissé entre mes roues. Assez difficile d’aller le repêcher. C’est pourquoi j’ai décidé d’appuyer encore un peu sur l’accélérateur.

Mon avis :

Marilou Addison est une écrivaine québécoise. De 2001 à 2006, elle a été la coordonnatrice du Prix Cécile Gagnon, prix décerné à la relève en littérature jeunesse depuis maintenant plus de dix ans. Après, elle se lance dans l’écriture d’ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse, qui appartiennent souvent au genre policier ou fantastique. Elle a également publié un roman policier, « Anita » (2014).

Fondées officiellement en 1979, les Éditions de Mortagne font désormais partie des maisons d’édition à « tête grise », lesquelles ont réussi, par leur dynamisme, leur crédibilité et leur faculté d’adaptation, à acquérir leurs lettres de noblesse en traversant le temps.

⚠️Pour un public averti ⚠️

Livre hyper malsain, plus on avance dans l’histoire et le vice du personnage s’amplifie, plus l’étau se referme sur lui.

L’avertissement au début du livre prend tout son sens au fil des pages. J’ai aimé que la partie avec l’intervenant social soit notée sur une planche de notes à pince, ce qui est différent de ce qu’on voit.

Alors, la plume sarcastique, familière, voire vulgaire, les expressions québécoises cela colle parfaitement à l’héroïne. Béatrice est complètement folle et on voit bien qu’elle n’a pas froid aux yeux, elle cumule les cadavres sans que cela lui pose de problème.

La fin du livre vous laissera sur une conclusion que vous ne verrez pas venir, alors Bouche cousue, c’est bouche cousue…

Je recommande à tous les fans de psychopathes, d’humour noir, de gore et de sanglant.

Citation

« Tout en m’exécutant, je me suis mise à lui expliquer pourquoi je en voulais pas qu’il me quitte. Pourquoi je tenais tant à lui. Il n’a pas réagi. Enfin… Pas en paroles, du moins. Mais il faut dire qu’il ne pouvait pas, avec ses lèvres scellées, alors je ne lui en ai pas tenu rigueur. Par contre, son corps s’est détendu et, lorsqu’il a été propre de la tête au pieds, je lui ai demandé s’il voulait sortir tout de suite ou en profiter encore un peu.

Il a pris une grande inspiration par le nez, puis s’est mis à trembler. En levant son visage vers le mien, il a rouvert les yeux. Ils étaient humides. Ça m’a émue, parce que j’ai compris que c’était sa façon de me demander pardon. »

Ma note : 3/5

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Une maison de poupée

Citation :

« HELMER, la baisant au front. — Voici que l’alouette commence à parler comme un être humain. Mais, dis-moi, as-tu remarqué comme Rank était gai ce soir ?

NORA. — Vraiment ? Je n’ai pas eu l’occasion de lui parler.

HELMER. — Moi non plus ; mais il y a longtemps que je ne l’avais vu de si bonne humeur. (Il la regarde un instant, puis se rapproche.) Hum… que c’est bon pourtant d’être rentré chez soi, d’être seul avec toi… Oh la jolie, l’enivrante petite femme que tu es !

NORA. — Ne me regarde pas comme cela, Torvald.

HELMER. — Je ne regarderais pas mon plus cher trésor ! Cette splendeur qui est à moi, rien qu’à moi, toute à moi ! »

Écrivain : Henrik Ibsen

Maison d’édition : Folio

Page : 304

Parution : 21 septembre 2017

Temps d’écoute : 2h42

Genre : théâtre, littérature norvégienne, condition de la femme, drame et littérature classique

Mon avis :

Une pièce de théâtre qui fait réfléchir car beaucoup de femme souffre encore de cette condition.

Nora, « petite alouette » de son mari, chante maintenant pour lui depuis huit ans. Depuis huit ans, elle attend un miracle, un grand changement. La maison de poupée, comme suspendue dans un rêve, amène à cette magnifique et terrifiante question: faut-il forcément choisir entre être femme, épouse, et mère.

Un sens apparent et un sens caché donc, qui s’articule brillament ici autour du changement d’être de Nora, du renversement comportemental du couple et de la liberté féminine. On se laisse haper sans s’en rendre compte, étrange et bouleversant à la fois.

Résumé :

Nora est mariée à Torvald Helmer, un avocat sur le point d’être nommé directeur de banque. Au fil des années, elle est devenue dépendante de son époux, esclave de sa condition de femme. Nora possède cependant un grand secret, avec lequel elle estime tenir son époux. Alors qu’elle avait tout misé sur le compromis, elle ne supporte plus la mascarade de sa vie conjugale. Aucune oeuvre dramatique n’eut dans le monde autant d’impact sur le mouvement d’émancipation féminine qu’Une maison de poupée, pièce qui n’a rien perdu de son pouvoir de subversion.

Ma note : 2/5

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Saga : Au nom de l’harmonie

Ecrivaine : Olivia Sunway

Maison d’édition : Edition temporelle

Parution : Le 30 octobre 2013

Genre : romance, magie, saga, fantastique,

Page tome 1 : 340

Page tome 2 : 380

Page du tome 3 : 340

Spin off tome 1 : 259

Spin off tome 2 : 298

Résumé :

Une héroïne confrontée à un monde qu’elle ne connaît pas… Un amour impossible… Des forces surnaturelles qui bouleversent son quotidien… Depuis qu’une femme m’avait mystérieusement agressée le soir de mes quinze ans et qu’un homme avait surgi de nulle part, j’avais pensé que ma vie serait chamboulée à tout jamais. Malheureusement, je n’étais pas au bout de mes surprises… Dix ans plus tard, j’avais plus ou moins oublié cet épisode de ma vie. J’aimais mon meilleur ami d’un amour à sens unique et je lui faisais entièrement confiance. Jusqu’au jour où il m’avait offert ce collier, qui arborait la même marque que mon sauveur, pour débrider des pouvoirs dont j’ignorais l’existence. C’est à partir de ce moment précis que j’avais commencé à découvrir des choses incompréhensibles. Dans un monde où l’invisible devient réel, l’amour trace un chemin inattendu vers la découverte de soi.

Mon avis :

Olivia Sunway vit en région parisienne, elle aime s’inspirer des villes qu’elle connaît pour faire naître ses histoires. Elle adore les émotions fortes et la romance sous toutes ses formes, particulièrement en fantastique et en comédie romantique. Son péché mignon? Mettre ses personnages dans des situations complexes et détailler leur psychologie au point de les rendre réels.

Je remercie l’auteur pour sa confiance et l’envoie de son roman.

Pour le premier tome, l’auteur nous transporte dans un univers passionnant ou action, amour, trahison et loyauté sont au rendez-vous. Il n’y a que un point négatif dans l’histoire, c’est le triangle amoureux qui est trop présent dans l’histoire et qui a pas mal déranger mais lecture mais elle a quand même son importance donc on ne peut pas vraiment y échapper. J’aime beaucoup le personnage de Melinda et de Nathan, mais j’ai eu beaucoup de mal avec Alex. L’histoire se déroule bien à cause d’une mystérieuse amulette, et tout se déroulement normalement, l’histoire ne s’enchaîne pas, justement on prend notre temps à avoir les informations comme Melinda sur ses origines et justement je trouve cela bien quand on sait qu’il y a plusieurs tomes, comme ça on en garde un peu de côté pour la suite.

Pour le deuxieme tome, on retrouve de nouveau Mélinda avec Nathan et Alex. On comprend de nombreux détails notamment le lien avec Alex, mais aussi l’attrait que les autres guerriers ont pour Mélinda. Ses pouvoirs deviennent de plus en plus puissant notamment depuis la découverte et le lien de l’harmonie avec Marc que je trouve très arrogant et que je n’ai pas apprécié. Je me suis perdu dans les autres réalités et aussi avec les autres doubles des personnages comme Mélinda qui ne sait plus qui est son Nathan ou le Nathan de l’autre univers. Il est vraiment important de suivre tout du long de l’histoire, car sinon on est vite perdu entre les rivalités entre Alex et Nathan, les autres réalités et les doubles.

Pour le troisième tome, on retrouve toujours Melinda qui est prête à toute pour vivre pleinement sa vie malgré les règles de la communauté et qui justement veut les briser mais pour cela une sorte de guerre va se déclarer. Pendant ce temps, son mariage avec Marc se précise même si aucun des deux ne veulent se marier car ils aiment chacun quelqu’un d’autre. On retrouve toujours cette relation avec Alex/Nathan, cette problématique du lien qu’il y a entre eux, mais également avec la relation avec Theo. J’avoue qu’il faut vraiment suivre car il y a toujours autant de personnage. J’ai été au début bouleversé par la nouvelle de Patricia mais bon heureusement happy end. Et dans ce tome, tout s’enchaîne assez rapidement même si j’avoue que la relation avec Nathan me soule un peu on a vraiment l’impression de retrouver le chat et la souris.

Pour le tome 1 du spin off, j’ai trouvé que l’histoire était un peu plate même si on a envie au final d’en découvrir davantage sur les personnages, cette fois ci on découvre Vicky et Morgan mais aussi sa sœur Carole et Marc. J’ai juste eu envie de verser ma larme à la fin de se tome qui nous laisse en émoi et qui nous donne envie de découvrir la suite qui sort normalement bientôt, le 15 mars. On découvre vraiment l’univers de l’Harmonie mais d’un autre point de vue que l’on a pas forcément avec Melinda qui d’ailleurs est beaucoup blessé et pauvre Vicky qui doit l’aider. Ensuite on a Morgan qui est un personnage vraiment tourmenté et pour qui Vicky va tout faire pour le convaincre que ce qu’elle ressent est belle et bien réelle.

Pour se dernier tome de au nom de l’harmonie, nous alternons encore le point de vue de Vicky et de Carole qui sont deux sœurs. Nous avons donc les deux sœurs qui se retrouvent confronté à leurs sentiments et leurs doutes avec leurs conjoints entre Marc et Morgan. Mais il y a aussi les maladies qui les rongent et les soins qu’ils doivent apporter à la reine. Pour l’histoire, la plume d’Olivia Sunway est toujours aussi entrainante et addictive. J’ai dévoré cette partie 2. Dans ce livre, nous en apprenons un peu plus sur cette maladie étrange qu’on ne peut soi-disant pas soigner. J’ai adoré le couple Vicky/Morgan même si on a très envie de donner une baffe à Morgan par moment par contre j’ai énormément de mal avec Coraline même si j’avoue comprendre sa jalouse envers Marc et Melinda comme ils ont un lien assez unique.

En tout cas, bien contente que se tome finisse bien, je n’en dit pas plus pour éviter les spoils.

Citation tome 1

Sa main se posa soudain sur ma joue et ses yeux plongèrent dans les miens. J’eus l’impression que le monde s’arrêtait. Un sourire attendrissant se dessina progressivement sur son visage tandis que son pouce errait délicatement sur ma pommette. Mon coeur cogna tellement fort contre mes côtes que j’eus du mal à respirer. Son regard descendit sur ma bouche. Il ferma les yeux, comme pour lutter contre lui-même. Sa mâchoire se crispa. J’étais paralysée. Quand il reporta son attention sur moi, la lueur au fond de ses yeux accéléra encore les battements de mon coeur.

Il effleura mes lèvres. Il y eut comme une explosion au creux de mon ventre. Une de ses mains glissa sur ma nuque, l’autre descendit le long de mon débardeur. Ma tête se mit à tourner et ma peau se couvrit de chair de poule.

Citation tome 2

« -D’après ce que j’ai lu.. il est possible que Melinda vienne d’une autre réalité. Cela expliquerait l’incohérence de ses souvenirs.

-Une autre réalité ? Répétais je dubitative alors que Nathan me regardait avec intensité.

-Oui. Il existe plusieurs réalités dans notre monde. Voyez cela comme des sortes de miroirs. Il y en a à l’infini. Je ne sais pas comment vous avez pu quitter la vôtre, mais cela pourrait avoir de très graves conséquences.

-Quel genre ? Demandai je, abasourdie.

-Si vous êtes bien ce que je crois, vous représentez un artefact. Une sorte de bug qui finira par être détruit. Mais je suppose qu’étant donné que la Melinda de ce monde est morte, le processus est plus lent. Si cela n’avait pas été le cas, votre décès aurait été pratiquement immédiat.

Ma tête se mit subitement a tourner. »

Citation tome 3

« -Ma reine, tout le monde vous cherche, intervint quelqu’un près de nous.

Nathan se raidit et s’écarta de moi avec regret pour se tourner vers le trouble fête qui n’était autre que Daphné. J’attrapais la main de Nathan pour l’entraîner avec moi.

-Nous avions besoin de discuter, répondis-je en passant devant elle avec Nathan.

-Nous vous attendons pour ouvrir le bal, continua Daphné sur un ton enjoué.

-Encore un bal ? Me plaignis-je. Je ne sais même pas danser…

-Moi si, répliqua Nathan en m’adressant un sourire chaleureux. Tu n’aura qu’à suivre mes pas. »

Citation spin off tome 1

« -Ca va aller. Je reviens vite, murmurai-je en déposant un doux baiser sur ses lèvres qui le détendit légèrement.

-Je n’aime pas ça, rala-t-il

-Moi non plus… mais ne boude pas, d’accord ?

Il hocha faiblement la tête en passant une main sur son visage et le guerrier en profita pour s’approcher de moi.

-Vous êtes prête ? Demanda-y-il en passant ses bras autour de ma taille.

Je jetai un dernier coup d’œil à Morgan, qui me fixait avec un mélange de tristesse et de colère, avant d’aquiescer. Et le guerrier nous emporta en une fraction de seconde. »

Citation spin off tome 2

« Lorsque j’émergeai, je sentis un poids peser lourdement sur ma taille. Je me rappelais alors où j’étais. Je tentai de bouger pour me dégager, mais Morgan resserra sa prise sur ma taille et enfouit son visage dans mon cou. Mon cœur en eu des palpitations.

-Tu m’as manqué…, murmura-t-il contre ma peau, ce qui m’arracha un frisson.

Même si j’avais envie de me perdre dans son étreinte, j’avais aussi besoin d’une explication. Je voulais qu’il me dise pourquoi il avait agi de cette façon dès que Patricia était tombée malade. Le fait qu’il n’ait pas de temps à m’accorder était une fausse excuse selon moi… »

Ma note : 4/5

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L’appel de la foret

Écrivain : Jack London

Maison d’édition : Folio

Page : 208

Genre : nature, chiens, aventure, littérature jeunesse et littérature classique

Résumé :

Enlevé à l’affection de son maître, Buck devient chien de traîneau dans le Grand Nord. Il découvre la cruauté des hommes et la rude loi de l’attelage. Sa vie n’est plus qu’une course interminable entrecoupée de combats de chiens. Un nouveau maître gagne de nouveau sa confiance et son affection, mais son instinct sauvage se réveille… Buck pourrra-t-il résister à l’appel de la forêt ?

Mon avis :

Jack London, né John Griffith Chaney, est un écrivain, nouvelliste d’aventures, auteur de récits autobiographiques et d’essais. En 1897, il participe à la ruée vers l’or du Klondike. Il attrape le scorbut et est rapatrié en 1898. Ses expériences alimentent son inspiration. Il publie sa première nouvelle sur le Grand Nord, « À la santé de l’homme sur la piste » (1899). Le recueil « Le fils du loup » (1900) est un succès. Il se marie et sera le père de deux filles. En 1902, il part pour Londres et publie une enquête sociologique des taudis de l’East End, intitulée « Le Peuple de l’Abîme ». L’année suivante, il publie son célèbre « L’Appel de la forêt » (The Call of the Wild, 1903), qui connaît un succès foudroyant, vendu à six millions d’exemplaires. En 1904, « Croc-Blanc » (White Fang) est publié et connaît un lui aussi un grand succès.
En 1909, il est de retour en Californie et entreprend par la suite, un voyage autour du Cap Horn. En 1911, il publie « Le Mexicain ». En 1913, il publie des mémoires, « John Barleycorn, le Cabaret de la dernière chance » où il raconte sa lutte contre l’alcoolisme.

Folio est une collection de livres de poche des éditions Gallimard, créée en 1972.

Un classique qui me sort de ma zone de confort.

Un livre sur un loup nommé Buck, celui ci retrace l’incroyable destin de Buck qui par ailleurs, au fil de ses aventures, apprend à grandir. Il comprend qu’il va devoir se durcir s’il veut survivre dans ce décor violent où les hommes sont devenus des bêtes et où les chiens sont traités comme des esclaves.

La lutte de Buck pour sa survie dans le Grand Nord est pleine de sang et de larmes.

Jack London arrive encore une fois à émouvoir et passionner le lecteur.

Une histoire courte qui se lit très facilement et qui est accessible à tout âge.

Citation

« Chaque nuit, à neuf heures, à minuit, à trois heures du matin, ils faisaient entendre un chant nocturne, étrange et fantastique, auquel Buck était heureux de se joindre. Quand l’aurore boréale brillait froide et calme au firmament, que les étoiles scintillaient avec la gelée, et que la terre demeurait engourdie et glacée sous son linceul de neige, ce chant morne, lugubre et modulé sur le ton mineur, avait quelque chose de puissamment suggestif, évocateur d’images et de rumeurs antiques. C’était la plainte immémoriale de la vie même, avec ses terreurs et ses mystères, son éternel labeur d’enfantement et se perpétuelle angoisse de mort ; lamentation vieille comme le monde, gémissement de la terre à son berceau ; et Buck, en s’associant à cette plainte, en mêlant fraternellement sa voix aux sanglots de ces demi-fauves, Buck franchissait d’un bond le gouffre des siècles, revenait à ses aïeux, touchait à l’origine même des choses. »

Ma note : 2/5

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Les contes interdits : La belle au bois dormant

Ecrivain : L.P Sicard

Maison d’édition : Edition AdA et audible

Parution : Le 12 novembre 2019

Genre : horreur, conte revisité, conte, manipulation génétique, contes et légendes

Page : 194

Temps d’écoute : 4h42

Résumé :

Une fillette hantée de souvenirs qui ne sont pas les siens. Des cauchemars, incessants, qui frappent à la même heure. Un avertissement incompris, une menace ignorée. Et le passé terrifiant, impitoyable, qui rattrape l’innocence d’Aurore.

Mon avis :

Les éditions Ada inc sont une maison d`édition créée en 1992 spécialisée dans les ouvrages de motivation et de développement personnel. 

Louis-Pier Sicard est un écrivain québécois né en 1991.
Gagnant de quelques prix en poésie, dont le premier prix mondial de poésie francophone des 15-25 ans en 2014, il a publié un premier recueil de poèmes en 2013, Les Amants de l’abîme, et a entrepris la publication d’une série fantastique, Félix Vortan, dont le premier tome obtient le Grand prix jeunesse des univers parallèles.

⚠️Livre interdit aux moins de 18 ans ⚠️ car scène de sexe sinon il ne fait pas peur.

C’est la première fois que je me lance dans les contes interdits.

Ce roman est addictif, on a envie de savoir ce qu’il va se passer pour Aurore.

J’ai trouvé ce conte bien écrit avec une intrigue très prenante et un suspens qui monte crescendo,la poupée au visage d’ange va vite se révéler démoniaque, la deuxième partie bien plus terrifiante explore la vie d’adulte d’Aurore.

Hélène la mère d’Aurore prend une décision pendant sa grossesse qui va changer leurs vies à jamais.

Les bonnes fées se sont transformées en chercheurs pour sauver Aurore mais à quel prix.

On sent que la mère est désireuse de bien faire mais qui au final se rend compte que les choses sont allées un peu trop loin. La trame originale du conte est bien respectée

On ne comprenne pas exactement d’où lui viennent ses visions ainsi que le fait qu’elle cesse de respirer à 22h32…

Par moment, l’histoire traîne en longueur mais on est vite de nouveau happé par l’histoire car la petite voix va intervenir.

Ce que j’ai ressenti dans cette lecture était plutôt comme du suspens lors d’une enquête policière. Aurore cherche à élucider son passé et comprendre ce qu’il se passe dans sa tête.

Citation

« N’oublie jamais ma fille, que tu seras la femme que tu voudras être et non celle qu’on a voulu que tu faire de toi »

« Hélène eut l’impression qu’un monstre dormait à présent dans la chambre voisine de la sienne, un monstre qu’elle-même avait engendré, un monstre qu’elle ne pourrait cependant s’empêcher d’aimer et de chérir jusqu’à la fin de ses jours. »

Ma note : 3/5

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Les contes interdits : Peter Pan

Écrivain : Simon Rousseau

Maison d’édition : AdA

Parution : Le 10 janvier 2017

Page : 230

Genre : horreur, conte revisité, enquête policière, contes et légendes et littérature québécoise.

Résumé :

 Une vague de drogués se jetant du haut d’immeubles, croyant pouvoir voler. La disparition d’une jeune femme, Wendy Gauthier, et de ses deux frères délinquants, évadés de leur pénitencier pour mineurs. Une île perdue dans la forêt boréale, habitée par une communauté déjantée et leur leader sans âge. Une baronne du crime nymphomane et amoureuse des bijoux en forme de clochettes. Un enquêteur médisant dépourvu de sa main droite, dévorée par un cannibale qui hante encore ses nuits. La réécriture la plus sombre du conte classique « Peter Pan » jamais imaginée, entre vos mains. Oserez-vous plonger dans ce Conte Interdit ?

Mon avis :

Simon Rousseau est un écrivain québecois. Il a rédigé son tout premier roman à 17 ans, un thriller nommé « Rédemption », qu’il a publié de façon indépendante avec sa propre maison d’édition, R2 Éditions. En 2013, il part vivre au Royaume-Uni pendant près d’un an, et c’est là-bas qu’il écrit « Les pages perdues de Kells », le premier tome de sa première série, « Les Enquêtes d’Oswald Taylor ». Ce dernier, ainsi que sa suite « Les sacrifiés inconnus », sont publiés aux Éditions ADA en 2016. Après avoir lancé un an plus tard la collection des « Contes interdits » avec son best-seller québécois « Peter Pan » (2017), il replonge dans le polar noir en 2018 avec « La bête originelle », puis écrit son deuxième conte interdit, « La reine des neiges », son cinquième roman, finaliste au prix Aurora-Boréal 2019 du meilleur roman.

Les éditions Ada inc sont une maison d`édition créée en 1992 spécialisée dans les ouvrages de motivation et de développement personnel. Chef de file francophone dans ce milieu, Ada inc est aussi le plus gros distributeur de livres en Montérégie (région du Québec).

 ⚠️ POUR UN PUBLIC AVERTI⚠️

Nous sommes loin, bien loin de l’histoire de Wendy et Peter Pan de notre enfance ou même des films. La nous sommes sous forme de polar, horrifique et morbide.

Le roman parle de plusieurs thématiques : entre la drogue, suicide, viol, trafic d’enfants, canibalisme, pédophilie sont au rendez-vous.

Les personnages sont de véritables psychopathes. On y retrouve la fée Clochette hideuse, tortionnaire et machiavélique, une Wendy débrouillarde, un Peter Pan des plus sadiques qui soit et un Capitaine Hook détruit, Crocodile » (tueur cannibale désormais derrière les barreaux)

Les scènes sont tellement tabou, poignantes et véritablement macabres par moment, que certains auront un goût amer en bouche.

L’auteur nous offre des scènes brutes et sans polissage.

Les expressions québécoises sont assez modérées, ce qui n’a pas rendu trop pénible ma lecture.

La fin m’a littéralement laissé sur le carreau. Je ne m’y attendais pas.

Citation

« Sa crise parut laisser Pan indifférent. Il n’avait pas bougé d’un cil. Même que Wendy perçut quelque chose dans ses yeux verts qui ressemblait à de la pitié. Suite à un silence désagréable, Pan agrippa Wendy à la gorge et la poussa jusqu’au fond de la pièce. Il serra tellement fort que la jeune femme ne parvint pas à crier. Il la plaqua violemment au mur, puis, de sa main libre, s’empara d’un couteau qu’il conservait à l’intérieur de sa veste. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’un couteau ordinaire. C’était un couteau artisanal, dont le manche de bois, rattaché à la lame à l’aide de bandelettes de cuir, avait été taillé à la main. Le bout tranchant, quant à lui, n’était pas constitué d’un métal quelconque, et ce fut bien ce qui effraya le plus Wendy. La lame était en os. »

Ma note : 3/5

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La société très secrètes des sorcières extraordinaires

Écrivaine : Sangu Mandanna

Maison d’édition : Lumen

Parution : Le 24 aout 2023

Page : 407

Genre : cosy fantasy, sorcières, romance, famille et magie

Résumé :

Franchissez les portes de la Maison de Nulle Part et laissez-vous envoûter… Mika Moon a toujours – enfin, presque toujours – respecté trois grandes règles. Cacher sa magie (dans les vidéos qu’elle poste en ligne, elle fait juste semblant d’être une sorcière). Faire profil bas (après tout, qu’est-ce que 14 000 abonnés ?). Et rester à l’écart des autres sorcières (sauf à l’occasion de leur sacro-sainte réunion trimestrielle). La jeune femme a donc pris l’habitude d’être seule et a même passé le plus clair de sa vie d’adulte à déménager en prenant garde de ne jamais s’attacher à qui que ce soit. Un jour, pourtant, elle reçoit une intrigante offre d’emploi : devenir la professeure particulière de trois jeunes sorcières dans une mystérieuse propriété du Norfolk baptisée la Maison de Nulle Part. Et voilà qu’en un coup de baguette magique (et contre toutes les règles élémentaires de sorcellerie), elle se retrouve bientôt mêlée aux secrets de ses quatre hôtes, aussi excentriques qu’attentionnés. Parmi eux, Jamie, bibliothécaire irlandais grincheux mais contre toute attente attirant, est prêt à tout pour défendre ses trois petites protégées. Or, à ses yeux, la nouvelle venue est une menace – une menace incroyablement irritante… Alors que Mika commence enfin à s’ouvrir aux autres, l’idée d’avoir trouvé une famille – une vraie –, et peut-être même plus, fait peu à peu son chemin dans son esprit. Mais la magie est imprévisible… et si toute cette histoire n’était qu’une bombe prête à exploser ? Enfourchez vous aussi votre balai magique et laissez-vous ensorceler par cette romance feel good signée Sangu Mandanna qui vous fera rire aux éclats et fondre de bonheur.

Mon avis :

Sangu Mandanna est une autrice de fantasy. Elle est l’autrice de « La Société très secrète des sorcières extraordinaires » (« The Very Secret Society of Irregular Witches », 2022) et de plusieurs autres romans sur la magie, les monstres et les mythes.

Lumen est une maison d’édition française spécialisée dans les romans jeunesse, ado et jeunes adultes.

Une lecture commune pendant le challenge livresque de l’automne.

J’avoue que l’on a toute était un peu déçu c’était un peu trop lent pour nous, cela manquait un peu d’action.

Mais une lecture à l’ambiance automnale avec laquelle j’ai passé un excellent moment. Je me suis douter de la romance bien évidemment avant qu’elle se soit faite.

On y découvre Mika, une jeune femme sans attache et isolée, elle se retrouve propulsée dans la vie d’une drôle famille, totalement atypique et tellement touchante, pour y donner des cours de magie. j’ai aimé la pertinence des sujets traités, la manière dont des règles absurdes et des peurs intégrées, peuvent créer des barrières entre les gens et sont petit à petit remises en question. Je suis tombée sous le charme des personnages, ils sont tous si formidables et on s’attache à tous sans exception. Cette famille est si adorable, si touchante et drôle à la fois.

En bref, le roman est prévisible à 100%, il n’y a pas énormément d’action mais qu’est ce qu’on est bien dedans

Citation

« Vous devez comprendre une chose : être une sorcière, c’est la chose la plus incroyable qui soit. On peut avoir l’air d’être un peu bizarres et différentes des autres, parfois, mais en fait, c’est précisément ce qui fait qu’on est extraordinaires. On appartient à la terre sous nos pieds et au ciel au-dessus de nos têtes. Nos veines copient les motifs des rivières et des racines. Dans nos os irradie la lumière du soleil et de la lune. »

Ma note : 4/5

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