Bouche cousue

Écrivaine : Marilou Addison

Maison d’édition : éditions de mortagne

Parution : Le 18 septembre 2019

Page : 324

Genre : meurtres, horreur, thriller, littérature québécoise et séquestration

Résumé :

J’ai lâché le volant une fraction de seconde seulement. Juré. Je ne l’ai pas fait exprès. Pas que je m’en sois voulu, de toute manière. J’étais plutôt indifférente. Sauf que ça allait m’occasionner davantage de problèmes. Je l’ai senti à l’instant où ma voiture a fait une embardée vers la droite. Vers ce piéton qui ne m’a jamais vue venir. Non mais, que fabriquait-il là, aussi, en plein milieu de la nuit ? J’ai pourtant tenté de freiner. Sans succès. J’aurais dû faire changer les freins il y avait un moment, déjà. Mais j’avais manqué de temps pour m’en charger… Lorsque je me suis enfin arrêtée, je savais que le corps ne se trouvait plus à l’avant du véhicule, qu’il avait glissé entre mes roues. Assez difficile d’aller le repêcher. C’est pourquoi j’ai décidé d’appuyer encore un peu sur l’accélérateur.

Mon avis :

Marilou Addison est une écrivaine québécoise. De 2001 à 2006, elle a été la coordonnatrice du Prix Cécile Gagnon, prix décerné à la relève en littérature jeunesse depuis maintenant plus de dix ans. Après, elle se lance dans l’écriture d’ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse, qui appartiennent souvent au genre policier ou fantastique. Elle a également publié un roman policier, « Anita » (2014).

Fondées officiellement en 1979, les Éditions de Mortagne font désormais partie des maisons d’édition à « tête grise », lesquelles ont réussi, par leur dynamisme, leur crédibilité et leur faculté d’adaptation, à acquérir leurs lettres de noblesse en traversant le temps.

⚠️Pour un public averti ⚠️

Livre hyper malsain, plus on avance dans l’histoire et le vice du personnage s’amplifie, plus l’étau se referme sur lui.

L’avertissement au début du livre prend tout son sens au fil des pages. J’ai aimé que la partie avec l’intervenant social soit notée sur une planche de notes à pince, ce qui est différent de ce qu’on voit.

Alors, la plume sarcastique, familière, voire vulgaire, les expressions québécoises cela colle parfaitement à l’héroïne. Béatrice est complètement folle et on voit bien qu’elle n’a pas froid aux yeux, elle cumule les cadavres sans que cela lui pose de problème.

La fin du livre vous laissera sur une conclusion que vous ne verrez pas venir, alors Bouche cousue, c’est bouche cousue…

Je recommande à tous les fans de psychopathes, d’humour noir, de gore et de sanglant.

Citation

« Tout en m’exécutant, je me suis mise à lui expliquer pourquoi je en voulais pas qu’il me quitte. Pourquoi je tenais tant à lui. Il n’a pas réagi. Enfin… Pas en paroles, du moins. Mais il faut dire qu’il ne pouvait pas, avec ses lèvres scellées, alors je ne lui en ai pas tenu rigueur. Par contre, son corps s’est détendu et, lorsqu’il a été propre de la tête au pieds, je lui ai demandé s’il voulait sortir tout de suite ou en profiter encore un peu.

Il a pris une grande inspiration par le nez, puis s’est mis à trembler. En levant son visage vers le mien, il a rouvert les yeux. Ils étaient humides. Ça m’a émue, parce que j’ai compris que c’était sa façon de me demander pardon. »

Ma note : 3/5

N’hésitez pas à laisser un like ou un commentaire 🙂

Vous pouvez également retrouver mon avis sur mon instagram ici : https://www.instagram.com/emeline.d.c/

Publié par livres.emeline76

Bonjour, j’ai 23 ans, je suis passionné de lecture, mais aussi de séries et de drama coréen.

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