
Ecrivaine : Fréderique Molay
Maison d’édition : Amazon publishing
Genre : thriller, tueur en série, suspense, policier et Paris
Parution : Le 17 janvier 2017
Page : 298
Résumé :
Le corps congelé d’une fillette est retrouvé dans un square parisien. Le meurtre est horrible, sa mise en scène terrifiante. Ce n’est que le premier d’une macabre série. Chef de la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres, Nico Sirsky est chargé de l’affaire. Les cadavres se succèdent et l’enquêteur réalise que tous les meurtres ont un point commun ce sont les copies conformes d’homicides commis par de célèbres tueurs en série. Face à lui, il y a un psychopathe extrêmement organisé et dangereux, qui le provoque en semant des indices sur les scènes des crimes. Et si tous ces meurtres n’étaient qu’un jeu de rôle grandeur nature ? Et qui serait le maître de ce jeu terrifiant ?
Mon avis :
Frédérique Molay férue de littérature, pas seulement policière, elle a signé en 1998 un premier thriller, Tueur d’innocence, aux Editions de l’Armançon. Son deuxième livre, La 7e Femme, a obtenu le prix du Quai des Orfèvres 2007. Son troisième roman, Bienvenue à Murderland, est paru en 2008.
Ceci est le tome 4 de la saga Nicolas Sirsky mais celui ci peut se lire séparément de la saga, ce que j’ai fait.
Par contre avec les détails de certaines scènes, il faut avoir l’estomac accrocher. Cela commence par des enfants puis des adultes, rien ne semble relier ces meurtres en eux si ce n’est leur barbarie.
Chaque meurtre est la copie conforme du mode opératoire d’un tueur en série.
On plonge directement dans l’histoire et on est scotchés par ce que l’on découvre.
Nico Sirsky a un charisme fou et ferait un excellent héros de film.
Dans le livre, l’auteure dénonce cette fascination que ressente certains pour eux et qui s’en servent pour assouvir leurs pulsions de mort et de violence.
L’écriture et le style suivent les codes du roman policier, bien rythmée, sans temps mort.
Citation :
« Il emballa délicatement le corps, ferma la valise, déplia la poignée télescopique. Sa respiration s’apaisa lentement. La musique envoûtante, la voix douce de Norah Jones tournaient en boucle dans son casque. Il avait chaud, il transpirait. Il pouvait sentir des gouttes de sueur glisser le long de son dos. Tous ses sens étaient en éveil. Un délicieux frisson lui traversa l’échine. Le désir… Il cligna des yeux, pris de vertige.
Elle avait tenté de se débattre, terrorisée. Qu’aurait-elle pu faire contre son mètre quatre-vingt cinq, sa carrure d’athlète ? Il l’avait écrasée de tout son poids, une main plaquée sur sa bouche. Puis il avait saisi le couteau, son souffle rauque se mêlant aux râles de sa proie. Il avait lu la peur, et ensuite la capitulation dans son regard. Elle avait compris qu’elle allait mourir, sans autre issue possible. »
Ma note 3/5
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