Train d’enfer pour ange rouge

Ecrivain : Franck Thilliez

Maison d’édition : Edition pocket et audible (pour ma part)

Parution : Le 10 mai 2007

Genre : thriller, suspense, policier, meurtre et enquête

Page : 436

Heures d’écoutes : 10h58min

Résumé :

Un cadavre en morceaux est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martirisé a fait l’objet d’une mise en scène défiant l’imagination. Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît: sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l’emmener au coeur de la nuit, loin, beaucoup trop loin…

Mon avis :

Franck Thilliez est un auteur de romans policiers et scénariste. Ingénieur de formation, il s’illustre d’abord dans les nouvelles technologies et devient très tôt spécialiste en informatique. Il allie cette passion à son goût pour les thrillers pour donner naissance à son premier roman, «Conscience animale » (2002) suivi de « Train d’enfer pour Ange rouge » (2003). Il publie en 2005 « La Chambre des morts » (Le Passage). À partir de là vont se succéder les thrillers mettant en scène Franck Sharko (« Deuils de miel », 2006), ou Lucie Henebelle (« La Mémoire fantôme », 2007). Il publie également des one-shots tels que « La Forêt des ombres » en 2006, « L’Anneau de Moebius » en 2008 et « Fractures » en 2009, mêlant psychiatrie, neuroscience et cinéma.
Mettant la barre toujours plus haut, Franck Thilliez décide de réunir ses deux inspecteurs fétiches, Franck Sharko et Lucie Henebelle dans une trilogie ayant pour thème la violence. Son premier opus, « Le Syndrome E », est publié au Fleuve Noir en 2010. La suite du « Syndrome E », « Gataca » paraît au Fleuve Noir en 2011 et le dernier opus de la série, « Atomka », en 2012.
Ces deux policiers travailleront ensuite ensemble dans « Angor » (2014), « Pandemia » (2015), « Sharko » (2017). Franck Thilliez publie au Fleuve Noir « Vertige » en 2011, « Puzzle » en 2013 et « Le Manuscrit inachevé » en 2018. En 2022, il publie « Labyrinthes » dans la collection Fleuve Noir.

Pocket est un éditeur généraliste de littérature au format poche, créé en 1962 sous le nom de Presses Pocket. Ses collections couvrent tous les genres de la fiction et de la non-fiction, dans un catalogue très varié. Il fait partie des premiers éditeurs de poche en France.

Si vous aimez les policiers et les histoires un peu gores vous serez servie avec cette lecture. Ames sensibles passez votre chemin !

L’auteur nous transporte encore à travers une histoire tordue à souhait.

Le personnage principal (que l’on peut retrouver dans d’autres Thilliez) est torturé, intelligent et investi, on s’attache rapidement à lui.

J’ai été stupéfait par les sévices subis. J’ai été tenue en haleine par les investigations et toute l’ardeur mise par le commissaire dans la résolution de ces odieux crimes pendant tout le long du roman. Une enquête qui nous montre les dangers d’internet. Dans des scènes et des meurtres horrifiants, toutes la perversité dont sont capables certains hommes et femmes. Et surtout, comment ceux qui ont de l’argent arrivent à en jouir.

L’auteur distille une ambiance des plus angoissantes et macabres, tout en jouant sur les fausses pistes, la manipulation et les interrogations, pour de ce fait installé un terrible suspense. Le scénario est assez rythmé et a sa part d’originalité.

J’ai hâte de découvrir la suite de ses romans.

Citation

« Au centre de la pièce, sous les lueurs diaprées du crépuscule, huit crochets en acier, suspendus à l’extrémité de cordes regroupées à la base en un faisceau unique, vibraient dans l’air telles les branches d’un mobile d’enfant. Par un système complexe de nœuds et de poulies-freins, la levée du système et par conséquent, celle de la masse embrochée au métal, se contrôlait en tirant sur une corde plus grosse qui pendait et s’enroulait sur le sol. La chair ferme du corps que j’imaginais suspendu, avait dû craquer comme un fruit trop mûr et, sous chaque pointe encore foisonnante de fragments de peau déchirée, luisaient des lar- michettes miroitantes. Un panache rougeâtre, un élan de fougue artistique éclaboussait le mur ouest jusqu’au plafond, comme si le sang avait fui la terreur de son propre corps »

Ma note : 4/5

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Vous pouvez également retrouver ma chronique sur mon instagram juste ici :

Publié par livres.emeline76

Bonjour, j’ai 23 ans, je suis passionné de lecture, mais aussi de séries et de drama coréen.

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