
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?
→Je m’appelle Elodie Faiderbe, infirmière et autrice depuis peu. Grande rêveuse, je vis beaucoup dans mon monde peuplée de licornes, de gremlin et de poêles vengeresses. Je suis fan de culture japonaise, d’histoire et de cinéma. J’écris d’ailleurs depuis plusieurs années sur mon blog de cinéma horreur : Le cinéma de Freddy. Otaku et geekette, j’aime l’humour un brin (beaucoup) décalé et les romances qui font battre les cœurs. En revanche il parait que je suis un peu une autrice sadique ^^
2. Comment vous êtes venu votre passion pour l’écriture ?
→Par la lecture surtout. Même quand je ne savais pas lire, ma mère m’achetait des livres pour le bain avec des images. J’étais une enfant et adolescente souvent dans son monde (je le suis encore à vrai dire, lol), toujours à préférer l’imaginaire à la réalité. Du coup, l’écriture est devenue un moyen de canaliser cette imagination et de faire vivre mon univers.
3. L’écriture est-elle votre métier à part entière aujourd’hui ?
→ Non, je suis toujours infirmière. Même si je pouvais avoir la chance d’en vivre un jour, je préfèrerai conserver ce métier car il me permet de me souffler des idées pour mes romans. La nature humaine est la plus belle des inspirations et de ce côté-là, la profession infirmière m’en enrichit chaque jour que cela soit dans les rires ou les larmes. L’un de mes personnages, Trent, est d’ailleurs infirmier. Je lui ai ainsi donné beaucoup de mes anecdotes de mon quotidien et de mon passé d’étudiante.
4. Depuis quand écrivez-vous ?
→ Depuis l’âge de 10 ans lorsque mon père m’a offert une machine à écrire. Comme j’étais très fan de la série de livres Chair de poule, j’ai commencé par de petites nouvelles horrifiques. Ensuite pendant mon adolescence des poèmes plus sombres et un texte plus orienté feel good. Mais ce n’est que depuis l’année dernière que j’ai terminé mon premier roman.
5. Quand écrivez-vous ? Avez-vous un rituel d’écriture, des horaires ?
→ Quand je ne travaille pas, lol. J’ai essayé, mais je suis souvent trop fatiguée pour écrire après le travail. Du coup, j’attends le week-end avec impatience, je me prépare un petit thé dans ma tasse Vila Emilia et je monte dans mes combles. C’est un peu à ma pièce à moi, sa décoration est un croisement entre époque victorienne, steampunk et horreur. Idéal pour se plonger dans l’écriture de mon roman actuel. Pour les horaires, en général j’essaye d’écrire dès le matin un chapitre par jour. Sachant que pour l’historique, un chapitre peut me prendre jusqu’à 7h pour être terminé.
6. Combien de livre avez-vous écrit à ce jour ?
→ Pour le moment La fourmi (duologie), son spin off avec Tessa (one shoot) et trois tomes de Vila Emilia.
7. Combien de livres sont-ils en cours d’écriture ?
→ Un seul, le dernier de Vila Emilia. Il me prend plus de temps que les autres car c’est le dernier donc beaucoup de choses à clôturer et beaucoup de détails. Sans compter que je ne veux pas du tout quitter cet univers et Dorian a disons… des difficultés à me laisser quitter son purgatoire.
8. Comment vous vient l’inspiration ?
→ Majoritairement de mes rêves. Pour l’instant, chaque livre que j’ai écris était un songe à la base, un scénario que j’ai travaillé et modifié afin de m’aider à m’endormir le soir. Je choisis les acteurs, je corrige les répliques, (bon c’est là que je fantasme un peu aussi je l’admets) et le lendemain j’ai une idée. Souvent je la remanie aussi avec l’aide de mon mari.
9. Comment choisissez-vous la couverture de vos romans ?
→ Épaulée par mon éditrice de choc, Patricia, j’essaye de choisir en fonction du thème et de ce que je veux faire ressentir chez le lecteur. Pour La fourmi, je voulais une couverture poétique et aussi un peu mystérieuse pour le passé de Chloé. Le couple mixte me semblait aussi important car je trouve qu’il n’est pas souvent assez représenté en littérature malheureusement.
10. Comment choisissez-vous le(s) thème(s) d’un roman ?
→ Je ne choisis pas vraiment, ce sont mes rêves qui décident ainsi que mes envies du moment. Comme dans la vie, je suis parfois licornes et parfois tueurs en série. Parfois comédie romantique et parfois romance digne d’un épisode d’Hannibal Lecter.
11. De quels livres êtes-vous le plus fière ?
→ Hum, la Fourmi qui rêvait de devenir libellule est spécial car il m’a permis de mettre des mots sur mon vécu à travers celui de Chloé. Je suis fière d’y être arrivée après tant d’années, même si je ne pensais jamais trouver le courage de le faire lire à quelqu’un un jour.
Pourtant de tous, je dirais Vila Emilia. Cette plongée dans la tête de Dorian et d’Emilia me vaut des cauchemars, des longues heures de recherches, des pleurs, des remises en question et beaucoup, beaucoup de doutes mais bon sang ce que je m’amuse à dépasser mes limites ! Et puis c’est une histoire que nous avons construit à deux avec mon mari alors rien que pour cela, oui c’est celui-là dont je suis le plus fière. Bon encore plus lorsque je l’aurais terminé, lol.
12. Faites-vous partis d’une maison d’édition ou êtes-vous en autoédition ?
→ J’ai la chance d’être édité chez Cyplog, une maison d’édition à l’écoute et familiale. L’éditrice Patricia est aux petits soins et très disponible. Elle me laisse une grande liberté dans mes choix, que cela soit pour la couverture ou le titre et surtout, elle me rassure énormément. Je suis vraiment heureuse d’être chez Cyplog et j’ai hâte de rencontrer mes collègues en dédicace.
13. Si vous faites partis d’une maison d’édition, est-ce simple de choisir, comment vous êtes vous décidé ?
→ J’avais postulé à plusieurs maisons d’édition et j’ai reçu plusieurs réponses mais le choix s’est surtout porté sur ma liberté à pouvoir rester maman de mes bébés (titre, couverture…). Avec Cyplog, je savais que cela était possible alors j’ai signé chez eux.
14. Si vous êtes en auto-édition, comment cela se passe-t-il ? (c’est un choix de votre part ou vous souhaiteriez faire partie d’une me)
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15. Avez-vous beaucoup de projet ou c’est au coup par coup ? (par exemple sur l’année/mois)
→ Je note dans un carnet mes projets d’écriture et mes nouvelles idées. En revanche, je ne prévois pas en terme d’agenda, j’écris au fur et à mesure de mes envies, et surtout en fonction de mes réticences à quitter un univers. Pour l’univers de Vila Emilia, j’en ai encore 5 en tête. Pour celui de La fourmi environ 3 mais j’ai aussi de nouvelles histoires qui ne demandent qu’à sortir de ma tête.
16. Envoyez-vous beaucoup de SP ? Comment les déterminez-vous ?
→ Les service presse sont envoyés par Cyplog mais j’envoie aussi de mon côté des exemplaires. Pour La fourmi, j’ai surtout choisi en fonction des goûts des instagrameuses même au sein de la romance en elle-même.
17. Que ressentez-vous à la fin d’un ouvrage ? (sentiment achevé, tristesse ou autre)
→ Cela dépend. Pour la Fourmi, j’ai beaucoup pleuré car je sentais que je clôturais enfin un chapitre de mon histoire personnelle. Pour mon spin off, de l’euphorie et pour Vila Emilia… eh bien je ne l’ai pas encore fini mais je crois que cela va être un mélange de tout ça arrosé au mojito, lol.
18. Lequel de vos personnes vous sentez-vous le plus proche ?
→ Chloé de La fourmi qui rêvait de devenir libellules. Même si elle ne me ressemble pas totalement, je lui ai donné mon vécu, certaines réflexions et quelques-unes de mes répliques. Entre éclats de rire et larmes, elle m’a fait passer de simple fourmi à libellule. Et rien que pour cela, je l’aimerai toute ma vie.
19. Une citation d’un de vos ouvrages ?
→ Je vais en choisir une de La fourmi qui rêvait de devenir libellule, l’une des scènes entre Nao et Chloé qui m’aura fait verser beaucoup de larmes en l’écrivant.
« Ce n’est pas rien, ce que tu as vécu, Chloé. Accepte-le, fais-en ta force, mais jamais une faiblesse. Ça ne le devient que si c’est toi et toi seule qui le décides. Pour le reste, je suis là. Alors, malmène-moi, gueule-moi dessus si ça te fait du bien, envoie-moi chier, jette-moi toutes les poêles du monde à la figure, mais s’il te plaît, ne me ferme plus jamais la porte. Parce que sinon, je serai prêt à la défoncer pour te rejoindre. Et même si on en arrive là et qu’un jour tu ne ressens plus rien, laisse-moi ressentir pour nous deux parce que lui… Il prend ma main pour la presser contre son cœur qui tambourine sous ma paume. — il sera toujours là pour toi. »
Vous pouvez également retrouver mon interview sur intagram ici : https://www.instagram.com/p/CI3QnnKnLLm/?igshid=af6k3kjorutj
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