Six fourmis blanches

Ecrivaine : Sandrine Collette

Maison d’édition : Livre de poche

Genre : Montagne, survie, thriller, randonnée et Albanie

Parution : Le 22 janvier 2015

Page : 309

Résumé :

« Dans ces montagnes du nord de l’Albanie, le mal rôde toujours. Dressé sur un sommet aride et glacé, Matthias s’apprête pour la cérémonie du sacrifice. Très loin au-dessous de lui, le village entier retient son souffle. À des kilomètres de là, Lou et ses compagnons partent pour trois jours de trekking intense. Mais, égarés dans une effroyable tempête, terrifiés par la mort de l’un d’entre eux, ils vont devoir lutter pour survivre. »

Mon avis :

Sandrine Collette est un romancière française. Elle a été récompensé pour plusieurs romans, notamment « Des nœuds d’acier » qui a reçu le Grand Prix de littérature policière en 2013. Elle a écrit « Un vent de cendres », « Six fourmis blanches », « Il reste la poussière » qui ont obtenu le prix Landerneau en 2016 et « Les larmes noires sur la terre » prix du Choix des Libraires du livre de poche en 2018. Enfin, elle a écrit « Après la vague » en 2019 et « Animal » en 2020.

J’avais pris de roman pour le lire quand j’étais à la montagne et puis comme avec ma mère on fait de la randonnée, je l’avais mis de côté pour ne pas me faire peur quand on partait en balade et bien j’ai eu raison.

Au début, je ne comprends pas trop le but de l’histoire, on découvre le personnage de Mathias qui est un sacrifié, il explique ce qu’il fait, etc. sa vie à la montagne. Et de l’autre côté, on a le point de vue de Lou qui part en randonnée avec un groupe et son amoureux Élias.

On a tous les détails sur la vie de chacun, sur leur parcours dans la montagne avec leur guide Vigan. Et puis, il y a la tempête et tout s’enchaîne rapidement et ça m’a fait frissonner.

J’avais l’impression d’y être, d’etre coincer avec eux dans la montagne. Ensuite, il y a les morts.

Et puis il y a cette révélation vers la fin qui nous tient jusqu’au bout.

Sans elle je ne comprenais rien à l’histoire et j’allais même l’abonner avant la fin.

Tout repose sur cette révélation.

Et oui au final heureusement que je ne l’ai pas lu à la montagne, j’aurais flippe.

C’est un bon roman psychologique et psychopathe.

Citation

« La chaleur qui monte doucement me semble inespérée. Je tends mes mains vers elle, les pose sur les joues bleutées d’Elias. Sa bouche glacée. Incapable d’articuler son nom. Alors comme a dit
Vigan, je reprends : Comment tu t’appelles ? À son regard je vois bien qu’il m’entend mais ses muscles ne répondent pas, et je continue, le feu, mes mains, le pousser près, plus près. Dès que l’eau tiède permet de faire un premier mauvais thé, Vigan passe les gobelets pour Etienne, Lucas et Elias.
Sous le choc. Mon pauvre ange. En portant la tasse à ses lèvres, les larmes me viennent soudain. Et s’il mourait. S’il tombait là, et que mon avenir soit une vie sans lui. »

Ma note : 3/5

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